On va pas se mentir, cette journée ne restera pas dans les annales. Dans quelques temps, peut-être même que vous en viendrez à vouloir l'oublier. Vu la taille de la bosse sur la crâne du pirate, c'était compréhensible car il était un peu honteux pour un capitaine de dire à ses matelots que cette belle blessure de guerre n'était en réalité due à aucun acte héroïque, mais à une amphore grecque lancée par une donzelle sur son auguste personne. Comme histoire captivante, on avait quand-même déjà fait mieux. Quant à la jeune femme, elle se souviendra de ce jour comme étant celui où ivre, elle avait caché un cadavre dans un jardin qui n'était pas le sien. Elle se souviendra également du réveil qui avait suivit comme du pire qu'elle eût connu tant le retour de bâtons fut conséquent. Mademoiselle, si modération avait été une déesse grecque, sans doute vous aurait-elle montré du doigt avec exaspération, vous qui avez finit par vous endormir sur la fontaine, la main encore plongée dans la vasque. Pour la dignité, on repassera.
Le soleil était haut, annonçant les quatre heures. Comme tous les jours, la Reine de Cœur s'adonnait à son sport favori : le croquet. Munie de sa canne en forme de flamant rose, elle déambulait dans les allées de son labyrinthe, donnant des coups par-ci par-là dans les flancs du hérisson qui lui servait de balle. Si elle pensait connaître déjà l'issue de la partie, elle était loin de s'imaginer le tournant que celle-ci s'apprêtait à prendre. Et plouc, la balle roula, roula, roula jusqu'à atterrir…dans un trou. Une fosse même. Une fosse avec un corps de pirate à l'intérieur. Bien-sûr, la Reine de cœur s'approcha du malheureux, bien décidée à découvrir l'identité de celui qui venait de faire capoter sa partie. C'était sans compter sur le perroquet qui veillait au grain et qui lui vola dans les plumes en braillant à tue-tête. Elle essaya de le faire taire, sans succès, et de fait, plus elle le chassait et plus il hurlait de sa voix rocailleuse, la tournant en ridicule devant ses suivants. Inutile de dire que cela la rendit folle de rage. Et quiconque rend la Reine folle de rage devra s'attendre à : ❝Par décret Royal, en conséquence de la cacophonie survenue dans le Royaume et portant personnellement atteinte à sa personne, sa Majesté la Reine de Cœur (louée soit-elle) exige que ce jour soit désormais proclamé jour du silence et quiconque voudra s'exprimer, devra le faire exclusivement en mime, sous peine de se voir arracher la langue. En vertu de l'alinéa 1256874 et conformément aux lois de ce Royaume, toute infraction donnera lieu à une décapitation propre, nette et immédiate.❞ le valet de pique, replia son parchemin sous le regard satisfait de la Reine. Cette dernière demanda alors à ce que l'on emporte le corps du puant à sa cour, située au centre du labyrinthe, où il servira de bouffon jusqu'à la nuit. Sort jugé approprié que de la divertir, pour celui qui avait, par sa simple présence dans ce trou béant, empêché la récréation royale de se poursuivre
Pendant ce temps, vous vous demandez sans doute ce qu'il est advenu de l'ivrogne aux cheveux de feu ? Oh, et bien cette mollassonne n'avait pas bougé et se trouvait toujours le bec dans la fontaine. Un mal de tète abominable s'était déjà installé durant son sommeil, si bien que lorsqu'elle ouvrit les yeux, ont eût dit qu'elle s'était elle-même lancé une amphore sur le crâne. Elle mit un moment à émerger, renonçant toute fois de boire une seule goutte de plus de cet élixir et lorsque qu'elle se fut remises sur ses deux pieds, tous les souvenirs lui revinrent : Le pirate ! Par Zandru ! Elle avait tué le pirate ! Ni une, ni deux, elle couru jusqu'au lieu du crime pour constater que sa victime s'était envolée. Paniquée, elle hurla son nom dans le dédale végétal, dans l'espoir de le retrouver. Mais ce furent des injonctions de menace qui lui répondirent lorsqu'elle croisa une patrouille de cartes qui décidèrent de se saisir d'elle pour manquement au décret journalier. Parfois il vaut mieux tourner sept fois sa langue avant de parler...enfin ça n'a plus vraiment d'importance, étant donné qu'on allait bientôt la couper. On amena la fugitive à la cour, où on l'informa que l'arrachage de sa langue aura lieu dès lors que la Reine en aura fini avec son nouveau bouffon de pirate. Puis, on la laissa dans l'antichambre, alors que tout faisait sens dans son esprit de poivrote. → Pour ce jour 4, votre défi commun sera de réussir à trouver un plan d'évasion, par le geste.
Fiona > Pour avoir tiré le dé des Cartes, ta mission sera d'entrer dans la salle voisine. Puis il te faudra repérer Killian tout en déjouant l'attention des 3 gardes postés là (nécessitera donc 3 Rps). Pour se faire, tu devras respectivement mimer : une pelle - une huître - une cornemuse. Pas de dés pour toi, tu as eu ton compte o/
Kilian > Pour avoir tiré le dé du Décret, ta mission sera de contenter la reine en racontant par mime, l'ensemble de tes trois jours de périple à Wonderland (nécessitera 3 posts). Maître perroquet sur le trône perché, il te faudra à l'issue de ta dernière prestation (ton 3ème rp), lancer le dé "Quitte ou Double" > S'il tombe sur réussite, Edward parvient à garder son sérieux et renonce à se moquer de toi. S'il tombe sur échec, la Reine t'a menacé de voler ton crochet pour remplacer sa canne de croquet si les prémices d'un nouveau brouhaha venaient à poindre. Espérons que le piaf ne s'esclaffe pas à un tel moment inopportun...
Killian ouvre péniblement les yeux. Il avait une horrible douleur à la tête assez généralisée, il savait qu'il avait pris un mauvais coup, mais là... Il n'avait aucun souvenir de ce qui s'était passé après la mise à mal du tas de gravats. Aucun, le trou noir, l'intégralité des évènements de ces derrières heures lui étaient inconnues et il aurait très bien pu les avoir rêvés. Il passe sa main sur son front en grognant et essaye de se relever.
"Bloody... Hell..."
Super journée, il avait encore la tête qui tourne mais parvient à s'assoir et peut enfin observer son environnement. Et il était derrière les barreaux. Mais où... Il repère des affiches placardées de partout et tente de les lire. Il voit bien un peu flou, et il a un mal de crâne improbable et persistant. Le sang sur sa tempe à sécher et la plaie et probablement ouverte mais au moins si la commotion cérébrale est toujours bien présente et tambourine dans l'intégralité de sa boite crânienne, l’hémorragie n'est plus. C'est bien sa veine cependant, une fois qu'il parvient à déchiffrer le décret il réalise alors qu'il n'est pas autorisé de parler et surtout qu'il est bien à Wonderland.
Il entend des bruits de pas et des gardes viennent le chercher. Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne se fasse discret. Ayant été dépourvu de ses effets personnels entre temps : sabre, rhum et crochet, il n'a pas vraiment le choix vu qu'il ne saurait sortir. Et puis la dernière fois qu'il a fini à Wonderland il s'était plutôt entendu avec Cora, elle lui devait sa liberté quand même non ? Il finit mener devant la Reine, qui avait pris un coup de jeune. A croire que c'était une nouvelle mode dont seul lui n'avait le secret. Elle lui demande de lui conter ses dernières aventures en son royaume, et Killian s'apprête à ouvrir la bouche et se souvient de décret et il grince des dents avant de lancer un sourire à la Reine et d'entamer son récit avec les moyens du bord. Il avait toujours mal au crâne alors tout lui semblait particulièrement complexe.
Il commence donc par imiter ce qu'il essayait de faire ressembler à un lapin en essayant lui faire des oreilles.... Bon c'était un lapin à une seule oreille du coup. Il fait alors un mouvement de déplacement avec ses doigts avant de faire chuter sa main pour indiquer une chute. C'est là qu'il s'arrête quelques secondes pour réfléchir à comment imiter une sirène. Il indique ses jambes et fait une brasse avant de de continuer en imitant un chant sans qu'aucun mot ne sorte de sa bouche. Il fait ensuite mine de fuir en courant sur place.
Killian Jones
Jeu 8 Avr - 5:54
Fiona Storn
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La Joconde Fiona-Lisa
Fiona Storn
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Labyrinthe de coeur
Killian Jones ξ Edward ξ Fiona Storn
Bloody Hell ! Cette expression consacrée était adéquate sur le moment, tant son crâne pulsait d'une douleur sourde. Pourtant, Fiona qui ne buvait jamais qu'avec modération, et qui tenait d'ordinaire, un tant soit peu mieux l'alcool que cela, semblait en avoir abusé bien plus que de raison, cette fois-là en tout cas. Parfois, cela pouvait être libérateur autant pour l'esprit, que pour l'âme. Sauf qu'aujourd'hui, ce fut l'esprit encore un peu embrumé et surtout très honteux, que la Storn quitta la margelle de cette maudite fontaine tentatrice. À la une, à la deux, du nerf moussaillon, un pied après l'autre. Par Zandru, le pirate ! Elle l'avait tué sur place, l'envoyant directement dans l'un des neuf cercles des Enfers glacials. La Storn s'élança, aussi vite qu'il lui était possible de le faire, le pas un peu hésitant, très lent et chancelant donc, à travers les allées tarabiscotées de ce labyrinthe de Cœur. À gauche donc, à la première des intersections, se hâtant de remonter l'allée végétale, jusqu'au détour de la seconde, où se fut alors à droite, la montagnarde prit à droite une seconde fois, s'engagea de nouveau à gauche, pour une ultime ligne droite. Dans la précipitation, elle se laissa choir à genoux, dans la terre meuble entourant le trou et... rien.
Vide de toute présence humaine. Oh non, non, non, non, non ! Il n'avait quand même pas eu le temps d'aller bien loin, pendant son coma éthylique. Du nerf ma fille, il était l'heure d'aller visiter les allées tarabiscotées de ce labyrinthe de Cœur, à la recherche de ce capitaine bedonnant au crochet. Ne serait-ce que juste pour s'assurer, qu'il était bel et bien sur pied. En se servant de son ombrelle, telle une canne pour marcher, elle se fit donc un devoir d'arpenter chaque parcelle à proximité. - Ohé Capitaine ! S'époumona-t-elle, le timbre de la voix un peu vaseux, résultant de cette cuite à l'eau cristalline. Ce qui ne faisait d'ailleurs, qu'accentuer son mal de crâne. Enfin, à la guerre comme à la guerre. - Capitaine... Hook ! Ignorant l'identité du pirate, le surnommer par un trait physique, lui semblait une bonne idée. Il ne devait pas y avoir dans les environs après tout, une quinzaine d'hommes au crochet. Fiona poursuivit sa tache durant une demi-heure, sans rencontrer âme qui vive. Jusqu'à l'instant fatidique, où ses pas rencontrèrent ceux d'une patrouille d'hommes en arme. De cartes à jouer en arme, serait plus précis. Ni une, ni deux, voilà qu'elle se retrouva menée céans, au palais de Cœur, soit disant pour avoir transgressé un décret journalier. Journalier un décret, quelle stupide idée !
Seule dans l'antichambre, où elle devait y patienter jusqu'à subir sa sentence, la Storn frappait le sol de pierre, de la pointe de son ombrelle. Elle n'avait pas échappé moult fois à l'étreinte de la Sombre Mère, pour perdre tant sa tête que sa langue au pays des Merveilles, par caprice d'une Reine hystérique et lunatique. Haut les cœurs, que l'on se souvienne de ce jour, comme celui où la Storn de Kinally avait faussé compagnie, à la monarque de Cœur. Ombrelle fermement en main, elle quitta tout simplement la pièce, en empruntant la porte. Tombant nez à nez avec l'un des gardes en faction, elle porta un index dressé au niveau de ses lèvres, dans un chut muet, avant de mimer du même doigt, une décapitation. Empêchant ainsi le carte du trois de carreau, d'hurler sans doute "à moi, la garde !". Après avoir accroché la poignée de sa fidèle arme, à la ceinture de sa robe, elle se mit à observer ses mains, serrant un manche immatérielle, un air ébaubi sur les traits de son visage. La Storn tendit "l'objet" en direction du garde, lui montrant sa trouvaille, puis elle se mit à faire semblant de creuser le sol, accompagnant d'un geste de son pied, chacun de ses mouvements. Elle creusait, creusait et creusait, en jetant les pelletées de terre imaginaire dans son dos, par de larges gestes exagérés. Le garde intrigué s'approcha d'elle, grave erreur que voilà ! D'un doigt levé, d'un bras tendu, elle lui indiqua quelque chose loin derrière lui. Un instant d'inattention du trois de carreau et il fut proprement assommé, d'un bon coup à la tête, par une ombrelle largement sous-estimée.
Fiona Storn
Jeu 8 Avr - 14:11
Killian Jones
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Killian Jones
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Killian hait ce décret de taré. C'est vraiment n'importe quoi. En plus il a déjà suffisamment la tête qui tourne comme ça. Il arrête donc sa course et essuie des gouttes de sueur invisibles de son front d'un revers de la main en exagérant un soupire muet.
Il attaque donc la partie intense de son périple et son combat épique. Il commence par tenter de mimer une statue prenant la pose d'un fameux penseur, se faisant l'effet d'une gargouille ou d'une proue de navire. Il fronce les sourcils à l'idée. Il n'avait pas que ça à faire que de faire l'imbécile comme ça. Il bouge alors avec un regard et une attitude agressifs, bondant le torse plus que de raison avec un air menaçant. Il se tourne ensuite vers la reine et appui sa main contre sa poitrine pour indiquer qu'il parle de lui-même en haussant un sourcil charmeur comme à son habitude. Il fait ensuite mine de dégainer son sabre et s'arrête en en désignant l'emplacement de manière exagérée puis dessine son crochet à l'emplacement vite de son bras gauche. C'est alors qu'il feint une parade à la façon dont il l'a vécu il ne sait combien de temps auparavant. Il fait mine de se dégager, il n'allait pas refaire toute la scène non plus, mais il réitère tout de même son sublime crochet du gauche avant de se retourner vers le trône. Il pointe alors du doigt l’ara avec un regarde mauvais. Il avait toujours envie de l'assommer. Il mime ensuite un battement d'aile, puis un échange d'escrime. Il faire le jeter de fermer sa main, indiquant que le volatile se saisit d'un sabre et réitère son envol. Il indique du doigt le ciel et prend la pose de quelqu'un qui veut réceptionner un sabre avant d'indiquer le côté ensanglanter de son visage et dévisage le perroquet, indiquant qu'il va lui tordre le cou, ce qui rend plutôt bizarre avec une seule main. Il termine son récit par un coup estoc, embellissant un peu la réalité de la situation. Il lève alors son sabre imaginaire d'un air victorieux pour indiquer son succès.
Killian Jones
Jeu 8 Avr - 19:41
Fiona Storn
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Killian Jones ξ Edward ξ Fiona Storn
A présent s'offrait à la Domna, un choix cornélien. D'un côté, la liberté assurée, par cette issue qu'elle venait de se dégager. De l'autre, un infortuné compagnon quelque peu esquinté... un chouïa par sa faute. Un infortuné compagnon qui... semblait se produire en représentation privée ! Un one-man-show laissant à désirer, à première vue. L'on ne s'improvisait point intermittent du spectacle, c'était là tout un art, c'était là un métier. Elle était bien placée pour en savoir quelque chose à ce sujet, pour s'être joint à une troupe de baladins, le temps d'une mission secrète, et de s'être fait passer pour l'une des leurs. Ce n'était guère pour se vanter, mais qu'on lui fournisse quatre petites balles en cuir, et elle offrirait un bien meilleur divertissement, à la cour de Sa Majesté la reine de Cœur. Cependant, ce n'était pas elle, la régisseuse royale. Qu'ils profitent donc tous, de ce bien triste numéro de cabaret au rabais. Quant à elle, Fiona escomptait bien filer à l'anglaise, afin de conserver toutes les parties de son corps assemblées entre elles. Incarner les pièces d'un puzzle, merci bien sans façon, elle déclinait cette invitation, à n'être qu'une énième distraction, à cette souveraine despotique et lunatique ! Adieu Capitaine, et bon vent !
Mais à peine eut-elle parcouru quelques mètres vers la libération, que les remords déjà l'assaillaient. La Storn cessa sa fuite, poussa un très long soupir - silencieux -, puis revint sur ses pas. Soit, sauvons le camarade Hook. Il ne lui manquait que le blanc destrier, songea-t-elle avec amertume, en détaillant la pièce et ses occupants. Sept gardes armés en tout. Quatre gardes du côté opposé, trois du sien. Le huitième étant déjà hors-jeu par ses soins. Physiquement, elle ne pouvait agir sur ceux alignés en face. Psychiquement par contre... elle avait encore plusieurs atouts, à l'intérieur de son réticule. Dans l'ombre, la jeune femme extirpa le sachet de cuir, dissimulé dans son corsage. Avant de faire glisser dans la paume de sa main, la petite pierre bleue chatoyante que celui-ci renfermait en son sein. On ne tue point avec l'aide du Laran, règle d'or transgressé une unique fois par le passé, acte qu'elle ne comptait pas récidiver aujourd'hui. À la place, elle envoya prestement les quatre gardes, entre les bras de Morphée. Bonne nuit cinq de trèfle, fait de doux rêves sept de pique, demain sera un autre jour dix de carreau, j'espère que tu t'es brossé les dents huit de cœur. Un à un, telle une suite de dominos, les gardes cartes piquèrent du nez, pour un repos ma foi, bien mérité.
La défausse était faite ! Et grâce aux cartes que la Storn avait eu en main, elle avait remporté un bien joli pli en guide de victoire. Ne restait donc plus que trois pions à faucher en passant, pour atteindre la pièce maîtresse de cet échiquier de rouge et de blanc. D'ailleurs, l'un des pions susmentionné se trouvait à proximité. N'écoutant que son courage, y allant au culot surtout, Fiona fit quelques pas en sa direction, comme si présence en ces lieux était... légitime. Malgré sa robe crottée, son port de tête altier, dénotait sa noblesse innées. Parvenu à sa hauteur, elle porta un index dressé au niveau de ses lèvres, dans un chut muet, avant de mimer du même doigt, une décapitation. Empêchant ainsi le carte du neuf de trèfle, d'hurler sans nul doute "Halte, on ne passe pas !". Paume de la main ouverte, ébahi de sa seconde trouvaille immatérielle, elle la présenta à un garde étonné de cette comédie. Les doigts de sa main droite, refermés sur le manche d'un couteau à huitres tout aussi imaginaire que ladite huitre, qu'elle tenait fermement entre les doigts de l'autre. Elle entreprit donc l'écaillage, crispant légèrement ses traits, sous les coups d'un effort agaçant. Sourire victorieux, dégustation du fruit de mer, petit lèchement de babine satisfait suivit d'un tapotement au niveau de son ventre. Un petit clin d'œil malicieux, qui précéda un lancer de coquille imaginaire. La carte du neuf de trèfle par reflexe, ne put empêcher son regard de suivre ce morceau d'huitre. Grave erreur de sa part ! Il fut proprement assommé, d'un coup porté à l'arrière de son crâne, par une ombrelle maniée à la perfection.
Fiona Storn
Jeu 8 Avr - 21:55
Killian Jones
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Killian Jones
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Voilà que Killian arrivait à la fin de son récit. En tous cas il ne pourrait guère en dire plus. Il fait donc mine de chercher quelque chose à sa ceinture, quelque chose dont il aurait grand besoin actuellement. Il ouvre une bouteille invisible et comment à boire dans le vide. Si seulement... Et puis il tente d'indiquer qu'il n'y avait plus rien et passe plusieurs fois la main devant ses yeux. Ce qui est peine perdu, il grommelle silencieusement en levant le yeux au ciel et se résous donc à une autre option. C'est donc gracieusement et avec un grand manque de virilité qu'il feint un évanouissement, le dos de sa main venant à son front, il fait mine de tomber dans les pommes tout en restant debout. Il se tourne vers la reine et hausse les épaules.
Tout aurait pu bien se passer mais Edward commençait à s'agiter et siffle alors avant de caqueter bruyamment et commencer à parler alors que Killian ouvre de grands yeux ronds. Il ne manquait plus que ça.
"Jolie donzelle ! Et une bouteille de rhum ! Crack ! Bonne nuit Capitaine !"
Killian l'observe silencieusement et stupéfait, il n'arrive de toute façon jamais à le faire taire, mais il est surtout en train de conter tout le passage à vide tu pirate, ce qui l'intrigue quelque peu. Edward se trémoussait sur le trône, navigant de droite à gauche.
"Ho hisse ! Ho hisse ! Mais pourquoi il y a plus de rhum ? Pirate ! Au Voleur ! Le rhum ! Dégage !"
Edward continuait à s'égosiller et à sautiller partout comme un petit diable. Killian venait de comprendre que la gamine avait voler sa flasque. Sale gosse !
"Un homme à la mer ! A votre santé Capitaine ! A moi la garde !"
Il tournait alors autour de la caboche de Cora indiquant alors la fin du récit de l'emplumé. Mais il continuait à s’égosiller et à raconter n'importe quoi.
"On met les voiles ! Jolie donzelle ! Ahoy ! Souquez ferme ! Hissez la grand-voile ! Yoho et une bouteille de rhum !"
Killian allait le tuer...
Killian Jones
Jeu 8 Avr - 23:54
Fiona Storn
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Trois de carreau, cinq de trèfle, sept de pique, dix de carreau, huit de cœur, neuf de trèfle. En voilà, une magnifique collection d'autocollants Panini et ce, sans même avoir à passer, par la case "chez votre marchand de journaux". Il tardait à Fiona de la compléter et justement, une opportunité venait de lui être apportée sur un plateau d'argent. Le garde carte deux de cœur lui tournant le dos, la récente collectionneuse amatrice abattit tout simplement son ombrelle, sur le haut de son crâne non casqué. Allez zou, une de plus, ne restait plus qu'une dernière. Comme pour la précédente, la Storn réitéra l'opération par une méthode ayant fait ces preuves. Y allant au culot et en faisant quelques pas en sa direction, naturellement, comme si présence en ces lieux était toujours aussi légitime. Devant le quatre de pique, elle s'inclina avec politesse. Avant de porter un index dressé au niveau de ses lèvres, dans un chut muet, avant de mimer du même doigt, une décapitation. Empêchant ainsi le carte du quatre de pique, d'hurler à coup sûr "Qui va là, décliner votre identité !". Elle leva un index impérieux, réclamant de ce fait, un instant de patience. Elle fit mine de caler quelque chose sous son bras, contre son flanc gauche. Puis, de porter un morceau de cette étrange objet immatérielle à ses lèvres. De ses mains libres, elle se saisit d'une seconde partie, sur le devant de l'instrument. Un clin d'œil espiègle et la jeune femme entra en action. Ses lèvres soufflant, ses doigts s'activant en parallèle, au rythme d'un concerto de cornemuse silencieux. Et pour décontenancé encore plus la carte garde, la musicienne-collectionneuse-mime lui tourna autour, en jouant de son instrument imaginaire.
Un premier tour complet, un second tour complet, un troisième tour complet, un quatrième tour complet et... bam ! Un point supplémentaire à mettre au crédit de l'ombrelle. Gisant à terre, la carte garde de pique semblait détenir en sa possession, deux objets d'importance. Non pour elle, mais le pirate bedonnant et décrépi, lui serait ravis de récupérer ses effets personnels. Par les dieux ténébrans ! Qui se serait douté qu'un jour, l'érudite en serait réduite à dépouiller un garde, assommé par ses soins de surcroît. Crochet et sabre passé à la ceinture, ombrelle dans une main et ce brave perroquet faisant diversion, la jeune femme en profita afin de faire signe, à son compagnon d'infortune. Il était temps d'établir un plan pour s'échapper et ce, rapidement. En mime donc, afin de conserver l'effet de surprise. Tout d'abord, elle désigna le pirate à l'aide de son doigt, puis de deux, ses propres yeux et ensuite, les différents gardes cartes inconscients. Ne restait qu'à contrer, la pièce maitresse de cet échiquier. Sa Majesté Cora, reine de Cœur. Qu'elle désigna d'ailleurs à son tour, avant d'exhiber sa fidèle ombrelle, qu'elle abattit silencieusement, sur la paume de sa main ouverte. Le message était très clair ! La monarque allait subit un sort similaire, à ces gardes de sujets. Et pour conclure, la Storn glissa son arme sous son bras, et mima la fuite de ses doigts, sur la paume de sa main toujours ouverte. Elle hocha la tête, attendant la confirmation en retour, pour se mettre en branle. Ni une, ni deux, elle se glissa discrètement derrière le trône royale. Levant le sabre du pirate, elle fit mine de le lui lancer ! Parfait, il semblait avoir compris, où elle désirait en venir.
La Storn le lui lança donc réellement cette seconde fois, abattant son ombrelle dans la foulée, sur le crâne de la Reine de Cœur, en un crime de lèse-majesté ! Prête à prendre le poudre d'escampette...
Fiona Storn
Ven 9 Avr - 1:24
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It's a new day, It's a new life.
→ Equipe C | Jour 5
J'ai beau essayer de vous trouver quelques qualités mais visiblement, vous n'êtes pas plus doués avec vos mains lorsqu'il s'agit de vous faire comprendre, même si vous ne vous en restait qu'une. Enchaînant contorsions et grimaces, au moins avez-vous rempli votre nouveau contrat de bouffon de la Reine, même si vos prestations ne déclenchent aucun rire ni aucune exclamation. Non, j'aurai pas vraiment appelé ça un flop mais disons que vous n'allez pas faire carrière. Ni l'un ni l'autre. Depuis ce jour, on dit que certaines de vos mimes inspirèrent des pas de gigue et de bourrée, qui étaient fréquemment reproduits dans les tavernes du Royaume. C'est pas la postérité que vous aviez espéré, mais c'est toujours mieux que rien hein... Si les intentions de Fiona était bonnes, c'est tout de même à cause d'elle que la situation dégénéra. Encore. Se sentant pousser des ailes, la jeune femme s'approcha de la Reine et finit par lui flanquer un coup sur la caboche. D'abord le pirate, maintenant sa Majesté...la Storn avait visiblement un problème comportemental avec ces choses-là. Une demoiselle violente, à n'en point douter. Comme c'était à prévoir, ce geste de mutinerie ouverte allait de coûter cher à Fiona et déjà les favoris de la Reine se rapprochaient d'elle alors que cette dernière au bord de l'apoplexie, scanda son célèbre refrain vers la rouquine :❝Qu'on se saisisse d'elle et qu'on lui coupe la tête !❞ On ne peut donc que lui conseiller de fuir. Et vite. Et si possible sans bruit. Et sans parler. Ca fait beaucoup de conditions, mais il faut savoir assumer quand on a fait une bêtise ! Quoiqu'il en soit, la cavalerie est lancée et Fiona, jupons retroussés, dévala la cour du château sans lancer un regard derrière elle. Elle n'entendait pas la respiration de silicosé du pirate en plein effort mais l'heure n'était plus à la prévenance. Chacun pour sa paroisse. Diviser pour mieux régner se sauver.
Mais justement qu'en est-il de notre bon pirate ? Et bien comme à son habitude, il ne fut pas de ceux qui fuyaient par-devant le danger. Plutôt par-derrière, en fait. Avisant l'agitation que sa partenaire venait de provoquer, il s'éclipsa en douce par une porte dérobée, marchant sur la pointe des pieds dans les nombreux couloirs jusqu'à s'offrir une échappée en or par les cuisines royales, encore vides à cette heure. Avant de quitter la pièce, il se stoppa net, son flair de vieux grigou ne le trompant point quant aux arômes savoureux qui composeraient bientôt le dîner. Appétit soudainement ouvert, il vit un champignon des plus étranges sur le rebord de la fenêtre : d'un rose pâle, il luisait d'un éclat satiné des plus gourmand. Hop, ni une ni deux et vas-y que je t'embrouille, le bouffon de la reine en croqua un morceau. C'était quand-même pas mauvais, quand on y pense. Mais bien vite, d'étranges changements survinrent et c'est un Killian jeune d'une dizaine d'années et passablement déconcerté qui déboula hors du château. Il semblerait que quelqu'un soit enfin parvenu à trouver son sérum de beauté anti-âge depuis si longtemps recherché ! Allez, va jouer plus loin, gamin.
→ Pour ce jour 5, votre défi commun sera de semer les gardes qui vous pourchassent et qui rôdent dans la forêt aux champignons.
Fiona > Pour avoir tiré le dé du Tea-Pary, ta mission sera de nous écrire tes adieux au monde - sous forme d'acrostiche de ton prénom et ton nom de famille complet (Fiona Storn de Kinally). Un bel hommage avant de te faire couic-couic.
Kilian > Pour avoir tiré le dé du champignon, ta mission sera courir vers la forêt aux champignons justement, afin d'y trouver le moyen d'inverser le processus. On avait dit beau et fringuant, pas gringalet en pleine croissance ! Pour chaque champignon goûté, tu lanceras un dé "Quitte ou double" accompagné d'une réponse de Rp. Si tu obtiens une réussite tu retrouveras ta condition normale. En cas d'échec, tu relanceras le dé après avoir posté ton rp.
Killian avait été comme hypnotisé par la débâcle sans fin du ara. Ce qu'il racontait avait un certain intérêt pour la capitaine qui n'en était pas moins sidéré. Il s'en sort toujours, alors ce n'est pas aujourd'hui que ça changerait. Mais son mal de crâne et les piaillements du volatile ne l'aidaient pas à se concentrer sur un plan. Il n'a d'ailleurs pas prêté attention à la gamine qui était de retour et qui lui lançait son sabre. Spoiler alerte : il se l'est encore pris en pleine poire. Décidément, c'est pas sa journée. Il réceptionne tant bien que mal, bougonnant entre ses dents, se retenant de jurer à plein poumons et se frotte le crâne. Cette fois il s'en tirera avec une belle bosse. Il se retourne vers le trône et l'agitation générale alors que le petit s'apprêtait à asséner un coup sur la caboche de la reine. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Il écarquille les yeux et tente par de grand geste des bras de lui dire de ne pas faire ça mais trop tard. La garde rapplique et Killian lève les bras et les yeux au ciel avant de se pincer l'arête du nez. Voyant l'agitation et préfère s’éclipser alors que la jeunette prend ses jambes à son coup. Au moins Edward et son débordement passe au second plan, l'oiseau s'envole et s'engouffre avec lui par une porte dérobée.
Les cuisines. Killian n'est pas très frais, comme un poisson pourri qui sent le marécage et qui est au bord de l'asphyxie. Ce n'est pas l'eau qui lui manque, mais il n'aurait rien contre un verre de rhum. A croire que sa dépendance affecte son taux d'alcoolémie dans le sang et qu'il se sent mal quand il est en manque, ou alors c'est les coups sur la tête qui lui font perdre la raison. En tous cas, ce champignon rose sur la fenêtre avait l'air succulent. S'il ne se rend compte de rien au départ, c'est quand il manque de se ramasser en sortant par la porte de derrière qu'il constate que ses vêtements se sont subitement élargis. Mais à tout bien y réfléchir, c'est lui qui a rapetissé. Un rapide coup d’œil à la vitre de la fenêtre et c'est un lui d'une dizaine d'années qui se reflète. C'est bien sa veine. Il voulait rajeunir certes, mais c'était un peu exagéré non ? Un pantalon trop grand, un haut qui tombe de ses épaules et une veste trop lourde pour lui, sans parler de son sabre trop encombrant. Il grommelle entre ses dents avec sa voix qui n'a toujours pas muée, la tête toujours en sang. La dernière fois qu'il avait cet âge, il avait ses deux mains et un frangin.
"Bloody hell !"
Il entend la garde s'approcher et se colle au mur pour passer inaperçu puis se précipite vers la forêt dès qu'il perçoit une opportunité. Il court de ses petites jambes, au moins il n'est pas aussi fatigué et plus agile qu'avant. Il croise alors des champignons sur son chemin et comme il n'apprend pas de ses erreurs, il tente le diable une nouvelle fois. Il ferme les yeux en se mettant dos à un arbre à l'écoute de bruits de pas. Edward virevoltait sans but et hurlait sans faire sens, ce qui avait au moins pour avantage de brouiller les pistes. La gosse devait l'entendre d'où elle était, vu le vacarme.
"A moi la garde ! Coupez-lui la tête ! Gloire à la reine !"
Il rouvre les yeux et constate alors qu'il a finalement repris son apparence. Il aurait dû essayer d'en manger moins, peut-être aurait-il retrouvé son apparence d'antan, quand il était fringant et attirant. Non pas qu'il ne le soit plus. Mais il fatiguait plus vite c'est sûr. Il s'avance lentement dans le sous-bois et aperçoit l'as de pique passé dans le coin, lui il saute dessus par derrière et lui cache la bouche avant de faire un chut des lèvres, faute d'index supplémentaire de disponible. Il l’assomme d'un coup de la garde de son sabre et sans sommation et le dépouille de sa tenue de garde avant de l'enfiler. Elle lui va comme un gant. Il cache sa veste dans les fourrés, faisant une note mentale de la récupérer plus tard. Comment mieux passer inaperçu qu'aux yeux et à la vue de tous. Il croise alors de nouveaux gardes et indique une direction du doigt, leur faisant comprendre qu'il a vu quelque chose partir par là-bas.
Killian Jones
Ven 9 Avr - 21:30
Fiona Storn
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La Joconde Fiona-Lisa
Fiona Storn
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Labyrinthe de coeur
Killian Jones ξ Edward ξ Fiona Storn
Fulmination d'une tête couronnée, débandade du côté de la Domna Fiona, Incriminée à juste raison, car Sa Lunatique Majesté, la reine de Cœur déjà, Ordonnait qu'on lui coupe sa ravissante tête. Incarner les pièces d'un puzzle, Non merci, sans façon ! Que l'on se souvienne de ce jour, comme celui où elle Avait faussé compagnie à la monarque, suite à ce crime de lèse-majesté !
Silencieuse, elle fuit les gardes cartes armés lancés à sa poursuite, ses Talons battant la mesure de sa course effrénée, sur le dallage du Palais. Ombrelle à la main, Fiona se dégageait le chemin, en frappant les importuns Reloux venant se placer sur sa trajectoire, dans l'espoir vain de la ralentir. Nigauds de serviteurs, ils pensaient vraiment être de taille face à une Storn.
Diantre ! Cette garde carte était tenace et la talonnait de si près, que son Espoir d'un salut de la providence, allait decrescendo au fil du temps.
Killian ; Capitaine Hook comme elle le surnommait, ignorant toujours son Identité ; ne l'avait pas suivit, ou n'en avait pas eut l'opportunité. Elle blêmit, Ne sachant ce qu'il était advenu de lui. Elle espérait qu'il ait pu s'échapper Au final, qu'elle n'avait point risqué sa vie pour du vent. Sa vie qui se trouvait Largement menacée, elle fatiguait de toutes les aventures précédentes et La garde gagnait du terrain. Était-ce là, sa fin ? Un dernier baroud d'honneur, Y avait-il meilleur façon de terminer son existence, pour la Comyn érudite !
Ya-men, pourquoi pensait-elle à un humanoïde à tête d'oiseau de son monde.
Malgrès son courage, Fiona éprouvait de la peur et celle-ci la faisait yoyotter. Adieu pays des merveilles, adieu pays des récits inachevés, adieu surtout sa Chère Ténébreuse adorée. C'est qu'elle avait de la bouteille la Storn, Riche fut son existence. Ce cher Arsène, elle aurait appréciée une dernière Occasion d'un verre en sa compagnie, en échangeant quelques taquineries. Devra, Gwynn, Lachlan, Eryne, elle aurait tant donné pour câliner ses enfants Adorés, et les embrasser une ultime fois, avant de trépasser sous le nombre. Son tendre Lanzell, bientôt au creux de ses bras, unis à jamais dans l'au-delà.
Et puis quoi encore. Depuis quand, elle baissait ainsi les bras dans l'adversité. Terrible que cela ma fille. Par Zandru ! On ce reprendre et plus vite que cela.
Kilomètres éreintant, la Storn s'essoufflait à tenter de semer la garde carte, Illumination, réminiscence inespérée d'une particularité de son ombrelle, Lueur d'espoir qui la requinqua en énergie. Elle se hâta d'agir, puisque L'étroitesse du couloir est une bénédiction. Sa fidèle ombrelle fut déployée Immédiatement, tenue par son extrémité supérieur et tournée de manière A ce que la cloche pointe dans la mauvaise direction. La Storn actionna un Nodule et une fine brume d'acide sulfurique se rependit, couvrant sa fuite.
Jaillissant à l'extérieur depuis une porte dérobée, Fiona sans réfléchir à ses Options, se dirigea vers la Forêt aux Champignons. Quelle joie d'ouïr la voix Nasillarde d'Edward, le Capitaine devait être quelque part dans les parages. En souriant, elle lui jeta à ces pieds, crochet et flasque, lorsqu'elle le retrouva. Sweety ! Dit-elle, taquine. J'espère au moins, que vous vous être languis de mon absence.