Vous lancez un regard las autour de vous, soupirant après cette journée un peu trop semblable aux autres, selon vous. Apanage tristement morose des royaumes où le temps s'est arrêté depuis longtemps. Le pas lourd, vous vous dirigez vers la Camelotade, comme vous le faites chaque soir pour regagner votre foyer ou du moins, le dernier en date. Non pas qu'il ne vous convienne guère, vous avez vu pire dirons-nous mais en général, ces choses-là se choisissent avec soin.
Alors que vous haussez les épaules, une chose vous percute violemment, vous projetant au sol sans plus de cérémonie. C'est petit, c'est blanc, c'est agile mais surtout, ça l'a volé mon précieux ! Cette bestiole s'est emparée de votre nez et la voilà qui vous nargue en le tenant entre ses doigts avant de s'enfuir avec ! Intolérable ! Personne ne doit voir ça ! Ni une ni deux, vous vous lancez à sa poursuite dans le dédale des rues d'Untoldtale, une main sur votre visage si atrocement défiguré par on ne sait quelle forme de magie. Puis finalement, les longues oreilles de l'animal se font apercevoir au loin, tournant dans ce que vous savez être un cul de sac. Qu'à cela ne tienne, il est pris au piège !
Si vous aviez eu un nez, vous auriez trouvé que c'était somme toute assez louche et que ça sentait le cramé, le parfum de l'entourloupe. Mais désespéré d'être devenu si laid, vous vous ruez vers le lapin blanc qui vous regardait alors en tapant du pied sur le sol, comme s'il vous attendait. Au moment de vous saisir de lui, vous sentez vos pieds se dérober et vous chutez. Longtemps, très longtemps. Vous êtes un peu honteux de vous être fait avoir, n'ayant pas vu à temps le trou béant devant la créature, trop obnubilé par le sort de vos fosses nasales. Ayant atterri en douceur et sans encombre, vous vous empressez de tâter votre trogne et à votre grand soulagement : rien ne manque plus à l'appel. Vous êtes tel que vous l'avez toujours été, avec ce que ça implique de bon comme de mauvais esthétiquement parlant. Quoiqu'il en soit, vous voilà maintenant dans un endroit un étrange et vous vous approchez en comprenant qu'il s'agit d'un labyrinthe. Vous qui précédemment, déploriez le manque de rebondissement dans votre triste vie, il semblerait que votre vœu ait été entendu car en voilà un de taille. Alors ? Qu'attendez-vous ? Faut-il vous dérober vos jambes aussi pour que vous daignez avancer ?
Elle-ne-savait-qui, lui avait volé son nez, mais par Zandru, l'impudent allait le regretter amèrement. En colère, la moutarde lui était montée jusqu'au nez qu'elle n'avait plus, visiblement. Pour lui courser après, la Storn avait dû saisir entre ses doigts, un pan de sa robe verte. Un geste qui en soi, n'était pas vraiment très digne d'une Dame de son rang. Tout comme le fait de cavaler ainsi, à travers les rues et ruelles de la cité, à la poursuite de deux longues oreilles blanches et d'un petit pompon assorti. Heureusement pour Fiona, l'honneur était sauf, puisque point de cheville dévoilée, grâce à la paire de bottes qu'elle avait enfilée à ses pieds. Un peu comme si elle avait pressenti ce matin, que ce n'était pas un jour à mettre le nez dehors. Néanmoins, quel cocasse spectacle devait-elle offrir aux passants, qui la croisaient sur leur chemin, ainsi neztroussé de son appendice nasal, la pointe de son ombrelle en avant, tel un chevalier en jupons et corset, chargeant le fieffé malandrin, à la limite d'exhorter la populace aux alentours, en hurlant "Sus au neztrousseur !". Vraiment, quel cocasse spectacle.
Un sourire victorieux sur les traits de son visage nezfiguré, la jeune femme pénétra dans le cul-de-sac, à la suite du lapin blanc humanoïde. Comme elle s'y attendait, elle trouva celui-ci au pied du mur, au propre comme au figuré, du moins se plaisait-elle à le croire. Ne voyant pas plus loin que le bout de son nez, qu'elle escomptait bien récupérer sur-le-champ et ce, en ayant recours à la force si nécessaire. Un bon coup d'ombrelle sur le crâne, voilà qui devrait suffire à remettre les idées en place, à ce voleur poilu et court sur pattes. Sauf que dans la précipitation, voilà qu'elle se cassa le nez justement, ayant bien trop levé celui-ci sur l'intellect de l'animal. Un manque de discernant dont les conséquences lui fut fâcheuses, puisqu'elle piqua du nez ; décidément, celui-ci revenait bien trop régulièrement dans cette sombre histoire ; non dans les bras de Morphée, mais dans un trou placé au beau milieu de la chaussée.
Très honteuse, la Storn l'était assurément, de s'être fait ainsi bêtement avoir. Fiona eut tout le loisir de se morigéner elle-même d'ailleurs, tant la rencontre percutante avec le sol tarda à survenir. Celle-ci au contraire de ses craintes, se déroula avec douceur et sans encombre. La jeune femme tâta son visage en premier lieu, poussant un long soupir de soulagement, en constatant que son précieux petit nez délicat, était de retour à sa juste place. Elle épousseta ensuite ses vêtements, de toute cette maudite poussière accumulée, tant par la course-poursuite Untoldtalienne, que ces deux chutes successives, de sa main libre, les doigts de l'autre étant toujours serrés autour du manche de son ombrelle. Balayant les alentours de son regard, elle ne put s'empêcher de songer que tout cela ne lui dit rien qui vaille, ayant le nez fin pour ces choses là. - S'dia shaya ! Il y a quelqu'un ? Elle n'avait que peu d'espoir, mais qui sait, peut-être y avait-il quelqu'un dans les parages pouvant lui venir en aide. Ne serait-ce que simplement, afin de la renseigner sur l'étrange lieu, où elle se trouvait à présent. En faisant quelques pas en avant, la pointe de sa botte frappa dans un objet traînant à même le sol. - Oh ! Quel étrange couvre-chef. Déclara-t-elle, tout en se penchant quelque peu, pour le ramasser. Ses doigts s'apprêtant à l'effleurer...
Fiona Storn
Dim 4 Avr - 16:24
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It's a new day, It's a new life.
→ Equipe C | Jour 1
Une bien belle chute, qui heureusement, n'aura pas eu raison de votre solide carcasse endimanchée dans cette jolie robe maintenant toute chiffonnée. Vous êtes visiblement femme de goût et aimez les jolies choses, ainsi que les accessoires et les affiquets en tout genre. Peut-être que c'est pour cette raison que vous n'avez su garder vos mains dans vos poches lorsque vous en avez eu l'occasion et que vous n'avez pu vous empêcher de tripoter le couvre-chef qui gisait à vos pieds...quoiqu'il en soit, on ne peut pas dire que vous ayez eu du flair sur ce coup-ci, bien que vous ayez récupéré toutes vos facultés olfactives. Curieuse comme vous l'êtes, vous sembliez tellement envoutée par le tissu soyeux que vous n'avez pas remarqué la silhouette de pirate au loin dans les nuages. On aurait pu parler de cadeau du ciel si ce Capitaine n'avait pas précisément choisi d'atterrir sur vous. Surprise, vous vous protégez la tête (et surtout votre nez flambant neuf, on ne plaisante pas avec ça!) de vos bras, lâchant le chapeau qui se mit à tourner sur lui-même…
C'est un impressionnant bruit d'éclaboussures qui vous accueillit lorsque vous réapparaissez dans le labyrinthe. Les objets magiques ne faisant pas dans la subtilité, le chapeau d'entre-monde a choisi de vous envoyer tout les deux dans le coin le plus humide du domaine, à savoir : les marécages. Si vous pataugez maintenant dans l'eau pas très nette, vous semblez ne rien avoir perdu de votre anatomie cette fois, un bon point n'est-ce pas. Curieusement, l'endroit semble calme. Voire même trop calme et je ne peux vous dire s'il s'agit d'une bonne nouvelle. Sans perdre de temps, vous tentez de vous extirper de là mais dès vos premières enjambées, vous vous rendez compte avec horreur que les racines des plantes environnantes vous enserrent progressivement les chevilles, réduisant à néant toute tentative de progression. Alors que vous vous débattez, une créature -visiblement tout droit sortie du ventre de Poséidon- vous regarde depuis le rocher où elle s'est établie. D'une rare beauté, ses cheveux d'ébène descendent jusqu'à sa taille et son sourire n'a d'égal que ses courbes si promptes à faire tourner les têtes. Méfiants, vous remarquez la multitude d'écailles mordorées qui habillent la partie inférieure de sa silhouette, jusqu'à se terminer par de fines nageoires. Elle sourit au pirate :
❝Si symphonie m'était donnée, Les entraves chasseresses repues tomberaient. Vierge page d'histoire à poursuivre, Accordée aux bienfaiteurs qui souhaitaient survivre.❞
La sirène répéta sa litanie en se tournant maintenant vers la demoiselle, trempée jusqu'aux os et déjà si malmenée depuis son arrivée. Les racines contractent maintenant vos jambes, obéissant possiblement aux souhaits de la créature marine.
→ Pour ce jour 1, votre objectif commun sera de vous délivrer des marécages magiques.
Fiona > Pour avoir tiré le dé du chapeau, tu as été envoyée avec Killian dans les marécages. Ta mission sera de tenter de couper discrètement les deux lianes qui te retiennent prisonnière, pendant que ton partenaire détourne l'attention de la sirène par son chant. Pour savoir si tu réussis, tu devras lancer deux dés Réussite/échec (un par jambe). En cas d'échec, cela voudra dire que la liane se resserre davantage et tu devras recommencer.
Kilian > Pour avoir tiré le dé du Tea-Time (challenge littéraire), ta mission sera de chanter pour la sirène, conformément à sa demande. Ta mélodie devra avoir pour thème l'éveil des sens et comporter 2 couplets + un refrain de 4 phrases chacun.
Ça lui apprendra à suivre un lapin. Il savait bien que ce n'était jamais une bonne idée, mais il avait déjà une main en moins, donc il ne voulait pas collectionner les pertes de parties de son anatomie. Un œil ou une jambe ça fait pirate. Un nez ça fait mage noir. Il gagne une chute vertigineuse en plein dans la flotte. Des marais qui plus est. Il se redresse péniblement avec sa longue veste maintenant inconfortable avec l'odeur nauséabonde du coin. Ce n'est plus de son âge et Edward le nargue, perché sur une branche après un vol gracieux.
"Ne me regarde pas comme ça toi !"
Le perroquet exprime ce qui ressemble à un rire, mais en plus il n'est pas seul... Il lève les yeux au ciel. Il n'a pas que ça à faire que du baby-sitting. C'est quand Killian tente de rejoindre la terre ferme qu'il est entravé par des algues ou un truc du genre. Parfait. Pire que ça, il se retourne et oh surprise ! Une sirène. Il ne manquait plus que ça, il les déteste.
"Bloody Hell..."
En plus cette sardine semble lui lancer un vieux défi bien typique de ces créatures des enfers. Il grogne et soupire. Il ne va pas chanter quand même ? Enfin pas le choix, c'est donc énervé qu'il entame la chansonnette, fredonnant un air pour se mettre dans l’ambiance.
"Hisse et ho ! Hisse et ho !"
Edward, habitué aux chants des hommes commence à chanter.
"Quinze hommes sur le coffre du mort ! Le coffre du mort ! Yoho le trésor ! Une bouteille de rhum ! Camarades ! Du rhum ! C’est à bâbord ! Shiver my timber!"
Ça n’avait aucun sens et ça cassait plus les oreilles qu’autre chose… Killian maudissait vraiment Jessica.
Killian Jones
Lun 5 Avr - 4:20
Fiona Storn
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Killian Jones ξ Edward ξ Fiona Storn
Voilà que désormais, il pleuvait des pirates. Allons bon, son ombrelle n'était pas de taille à lutter contre les vieux manchots suintant le rhum. La Storn fronça son petit nez délicat, tandis que déjà, elle se retrouvait clouée au sol, sous le poids de cet homme à la déchéance tant physique qu'olfactive. Dans la précipitation à protéger son nez nouvellement retrouvé, la jeune femme en lâcha l'envoutant chapeau ramassé quelques secondes auparavant... qui se mit à tournoyer sur lui-même. Par Aldones ! Les artefacts magiques, elle les avait en horreur.
À peine eut-elle le temps de jurer en Cahuenga, que déjà Fiona se retrouva plongée jusqu'à la taille et ce, dans une eau des plus fétides. Sous le coup de la panique, ne sachant pas nager, elle remua frénétiquement des bras, jusqu'à finir par se calmer quelque peu, en constatant qu'elle avait pied. Ses jupons gorgées d'eau, flottaient autour d'elle, offrant l'impression qu'une bouée de tissus lui encerclait la taille. Triste spectacle que voilà. Énervée, agacée, tant par la situation que le grossier pirate. Pas même une excuse de sa part... elle lui octroya une volée de petits coups, de la pointe de son ombrelle, au niveau de ces épaules. C'est qu'il avait tenté de s'en aller le malotru, et sans même s'enquérir de son état.
Cette étrange créature, dont la fille de Kinally ne connaissait pas la nature, semblait vouloir requérir une chansonnette, du pirate au crochet. Tant mieux ! Que la femme sardine se concentre sur lui, elle pourrait pendant ce temps, tenter de défaire les liens entourant ses chevilles. Ni une, ni deux, elle tourna un nodule camouflé parmi les décorations, de la poignée de son ombrelle. Ce qui fit jaillir une petite lame aiguisée, à la pointe de cette dernière. Elle se mit au travail, sciant discrètement les liens retenant sa cheville gauche. Celle-ci à présent libérée de toutes entraves, elle put se concentrer sur la seconde, qui semblait lui donner plus de fil à retordre que la précédente...
Fiona Storn
Lun 5 Avr - 14:18
Killian Jones
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Lorsqu'il sent des tapotement sur l'épaule, il se retourne pour en connaitre la source. Il avait presque oublié la gosse. Il balaye l'ombrelle du crochet comme un vulgaire moustique et avec autant d’agacement.
"Plus tard Love, je suis un peu occupé et n'ai pas le temps pour des enfantillages."
Énervé par le caquètement incessant d'Edward, Killian se retourne brusquement vers lui, toujours entravé et se met à chanter sèchement, mais avec une certaine mélodie. Comme tout bon pirate qui se respecte il sait pousser la chansonnette et plutôt bien qui plus est, l'âge ne lui ayant pas fait perdre sa voix. Il n'y croit pas maintenant il chante à un pigeon, et le monde ne tourne vraiment pas rond.
"Ferme-la sale volatile ! Entendre ta voix m’horripile. J’aimerais fermer ton caquet A grand coup de crochet ! Arrête de me casser les tympans, Avec tes sifflements incessants !"
Il est coupé à la fin de son couplet par le dit-volatile qui avait tourné son attention sur la jeune femme et la reluquait depuis que Killian avait commencé de chanter Pris dans le rythme il siffle la dame et commence à chantonner.
"Oh ! Jolie donzelle ! Charmante mademoiselle ! Boire un verre ? Du rhum très cher ?"
C'était à la fois un joli couplet et une offre un peu déplacée, mais bizarrement venant d'un animal tout passe toujours mieux. Killian soupire en serrant des dents, mais n'étant toujours pas débarrasser de ses plantes infernales qui lui coupant la circulation du sang il retente sa chance avec un nouveau couplet, rendant le duo et l'intégralité des parole vraiment étrange.
"Il n’y a vraiment rien à faire, Ton chant est pire qu’un pivert ! Il me tape sur la cervelle Avec ton horrible ritournelle ! Je cauchemarde de ton discours ! J’en rêve de devenir sourd !"
Éveil et fin de ses capacité auditives comme de sa patience semblerait-il. Edward lui avait cru bon se se poser sagement sur l'épaule de la rouquine, se rapprochant, l'air de rien, de sa tête par petit pas de côté sur son épaule.
"Oh ! Jolie donzelle ! Charmante mademoiselle ! Boire un verre ? Du rhum très cher ?"
Cet affreux rapace allait bientôt avoir plus de succès que lui auprès des femmes. Il avait déjà trouvé la technique.
Killian Jones
Lun 5 Avr - 15:09
Fiona Storn
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Il n'y avait pire cacophonie, que ce duo humano-rapace improvisé au débotté. Si Fiona n'avait eu besoin de ce chant ; qui entre vous et elle, laissait à désirer ; elle n'aurait pas hésité à les rendre tous deux aphones, à l'aide de son laran. Concentré à sa tâche... enfin, autant ce faire que peu, avec cette horripilante chansonnette lui vrillant les tympans, elle tentait toujours de scier les plantes qui maintenaient sa cheville droite emprisonnée. Plus la Storn persistait à la tâche, plus elle avait cette désagréable impression, que cet étau végétal, ne faisait que se resserrer autour de sa jambe. Il faut dire qu'elle n'osait y aller franco, de peur d'attirer l'attention de la femme sardine sur elle.
Un petit sourire parut à la commissure de ses lèvres, pensant que la victoire était à portée de main, ou du moins ici, à portée de lame. Ce fut hélas sans compter sur cet irritant volatile qui crut, de son intelligence limitée, bon de venir se jucher au niveau de son épaule. Attirant de ce fait, l'attention de tous sur sa personne. - Allez zou ! Ouste, va-t'en. Elle remua l'épaule, dans l'idée de le faire fuir ainsi, mais celui-ci persista dans sa tentative... de quoi ? De la charmer, semblait-il. Fieffé imbécile de perroquet, sans nul doute à l'image de son maître. Ne pouvait-il donc pas aller chanter une sérénade, à l'écailleuse à la chevelure d'ébène.
La fille de Kinally n'eut guère d'autre choix, que de cesser sa tentative jusque là infructueuse, pour libérer sa cheville. De toute manière, elle ne parvenait plus à insérer la lame aiguisée entre sa botte et le végétal, l'étau de celui-ci s'étant plus intensifié autour du cuir de sa chaussure. Et puisque même les meilleurs forgerons de Zandru, ne pouvaient remettre un poussin au sein de sa coquille, il lui faudrait donc procéder autrement à partir de maintenant...
Fiona Storn
Lun 5 Avr - 18:33
Killian Jones
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Edward ne semblait pas d'humeur à déguerpir et sifflote en sautillant prenant de légers envoles pour se reposer sur son épaule. Il avait la tête complètement tournée vers elle, regardait plus bas en roucoulant.
"Mets les voiles mate ! Loooooooooooove ! Dans la caaaaabine du capitaine ! Koooooooooo !"
Killian lève les yeux au ciel. Qu'a t'il donc fait pour mériter ça. Voyant la damoiselle galérer avec son couteau à beurre il prend un peu pitié et dégaine son sabre. Il se ramolli vraiment avec les années.
"Excuses mon.... Compagnon.... love. Il a été élevé par une pirate avec un mauvais caractère..."
Il appui le compagnon avec hésitation. Jessica lui avait fait la pire des blagues de sa vie avec cet oiseau de malheur. Il lui lance son sabre qu'il avait pris soin de saisir par la lame, le poignet face à la rouquine. Au pire elle la prendrait en pleine face.
"Utilise plutôt ça. Tu n'iras pas loin avec ta lime à ongle."
Il siffle à deux doigts et le rapace se redresse en écoutant le sifflement et d’un coup d’œil il prend une vive envolée et vient se poser sur le bras tendu du pirate qui s’extirpe du marais vaseux péniblement. Ça ne lui va vraiment pas bien de vieillir, l’énergie et la vitalité commence à lui manquer. Vivement qu’il retrouve sa vigueur et sa forme athlétique.
Killian Jones
Lun 5 Avr - 23:55
Fiona Storn
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L'oiseau n'en faisait qu'à sa tête, s'envolant et revenant se reposer sur son épaule, à chaque haussement de cette dernière. Maudit volatile. - Je ne suis pas votre Love. Ni à l'un, ni à l'autre.
Fiona commençait à être frigorifiée, d'être ainsi plongée jusqu'à la taille dans ces marécages fétides. Et bien que la jeune femme fût accoutumée de par ses origines, aux températures négatives, cela ne l'avait pas préparé le moins du monde, à ce froid pernicieux qui lui gelait littéralement les os. En claquant légèrement des dents, elle se hâta d'en finir avec cette maudite plante et tant pis pour la discrétion, puisqu'elle fit des gestes brusques du poignet, profitant de ce que l'attention de la poiscaille était focalisée sur le manchot au crochet. La liane sous-marine finit par se rompre, rendant toute sa liberté à sa cheville emprisonnée, alors qu'elle se saisissait in extremis de la poignée du sabre.
- Merci, mais ce n'est plus vraiment la peine. Dit-elle, tandis que l'aide était arrivé bien trop tardivement.
Voilà qui était bien mieux, sa mobilité désormais retrouvée, elle commença à se replier vers la berge à proximité, sans perdre une seconde supplémentaire, et ses jupons flottant toujours autour d'elle, tel un nuage d'algues verdâtres ! Quant au tonnelet de rhum sur pattes, elle lui rendit son sabre au passage. Il avait essayé de lui fausser compagnie ce tantôt, s'en même chercher à savoir si elle avait besoin d'un coup de main. Où même d'un crochet salvateur dans ce cas précis. Mais le pirate avait finalement fait preuve d'un brin de savoir vivre. Fiona se hâta de s'extirper des marécages, ne sachant nullement le sort que comptait leur réservé cette femme sardine.
- Par Zandru ! Qu'est ce donc que cette chose ?
Fiona Storn
Mar 6 Avr - 0:11
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→ Equipe C | Jour 2
Il faut bien admettre que ce n'est pas exactement ce à quoi on s'était attendu. D'un autre côté, qui pouvait prévoir qu'un perroquet se mettrait à pousser la chansonnette, en plein milieu d'un marécage malodorant ? En tout cas, cela en laissa plus d'un perplexe, à commencer par la sirène qui avait déjà imaginé emporter le capitaine par le fond et lui croquer l'orteil. Mais le détail qui fit cependant tout basculer, fut lorsqu'elle constata que la femme venait de la défier ouvertement, rompant les liens magiques de sa volonté par ses propres moyens loin d'être orthodoxes. Mes amis...si j'étais à votre place, je me hâterai de quitter les lieux, sous peine de subir bien pire que les trémolos d'un volatile enjôleur. A grandes enjambées, vous vous empressez donc de déguerpir car déjà le cri strident de celle qui venait de perdre toute sa beauté par colère s'élevait dans votre dos et les premiers remous de sa haine vous claquaient dans le dos. Vous avez couru, trempés comme deux tanches d'eau douce, tournant tantôt à gauche et tantôt à droite, tant est si bien que vous êtes désormais incapables de retrouver la route du marécage, quand bien-même c'est ce que vous auriez souhaité (mon petit doigt me dit que ce n'est pas le cas).
Vous vous arrêtez finalement, à bout de souffle dans un espace végétal circulaire, où une fontaine ruisselaient en son centre. Postés à intervalles réguliers, les statues des Dieux grecs du passé semblent garder ce sanctuaire. Pour reprendre contenance, vous vous appuyez sur la plus imposante d'entre elles, Zeus. Le perroquet, quant à lui, avait jeté son dévolu sur la belle Perséphone et s'était maintenant juché sur son épaule. Charmeur au possible, il caressa alors la joue de cette dernière du bout du bec et l'instant d'après, vous sentez votre point d'appui bouger. Par toutes les cartes du jeu de la Reine, voilà que les statues prenaient vie ! Avant d'avoir pu mesurer la gravité de la situation, Zeus s'était emparé de la Storn, l'enserrant entre ses bras pour l'empêcher de bouger, tandis que notre bon Capitaine s'était donné pour mission de croiser le fer avec ce cher Hermès. Pour ce qui était des cinq autres, les voilà qui obscurcissaient maintenant les sorties du sanctuaire, effaçant tout espoir de retraite. Décidément, c'était à croire que la mythologie toute entière avait une dent contre vous. Pourtant, vous n'avez rien demandé, mis à part de récupérer votre nez. Mais c'était peut-être finalement trop cher payé pour tout ce que vous êtes maintenant en train de vivre....
→ Pour ce jour 2, votre objectif commun sera de vous défaire des Dieux Grecs.
Fiona > Pour avoir tiré le dé du Tea-Time, ta mission sera de calmer Zeus qui te retient prisonnière en lui narrant pas moins de 4 épisodes marquants de ta vie en ancien français.
Kilian > Pour avoir tiré le dé des Soldats de cartes, ta mission sera de botter le popotin d'Hermès, à l'ancienne. Pour le faire déclarer forfait, tu devras lui envoyer pas moins de quatre coups sur la caboche, si tant est que tu arrives à le prendre de vitesse. Pour se faire, tu devras valider au total 4 dés "Quitte ou Double" (1/coup donné) avant qu'il ne renonce à faire de toi une carpette divine.
!
