En désespoir de cause, Alice se tourna vers le dernier côté, celui qu’elle n’avait pas encore inspecté du haut de ses jambes magiquement rallongées. Elle commençait à perdre aussi bien espoir que patience, et son agacement se faisait sérieusement ressentir. Ses mâchoires se crispaient comme si elle mordait quelque chose pour passer ses nerfs. Rassurez-vous cependant, elle ne se mordait pas elle-même. Tandis qu’elle inspectait jusqu’aux confins de son champ de vision, elle se faisait la réflexion qu’elle aurait tué père et mère pour pouvoir se transformer en oiseau et voler loin d’ici à tire-d’aile. Sauf que voilà, elle n’était pas un oiseau, elle n’avait pas un micron de magie dans ses veines, et donc elle en était réduite à chercher désespérément l’issue de ce cauchemar. Il n’y avait pas à dire, Wonderland savait se montrer accueillant…
Elle s’apprêtait à s’avouer vaincue lorsque soudain, un trou dans les haies, en lisière du labyrinthe, capta son attention. Cela se pouvait-il que… ? Mais oui ! C’était bien la sortie !
« Cora ! Cora j’ai trouvé la sortie ! On va pouvoir enfin rentrer ! Oh je n’en reviens pas, je la vois, là, juste en face ! »
Tout à sa joie de sa découverte, Alice se mit à trépigner d’impatience à l’idée de quitter ce labyrinthe maudit. Elle était à deux doigts d’escalader les haies pour courir dessus et l’atteindre plus vite, quitte à se lacérer les jambes aux épines des buissons – après tout, c’était un bien maigre prix à payer pour recouvrer sa liberté.
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Alice Harrington
Ven 9 Avr - 15:00
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Queen of Hearts & Little Alice
“The Queen of Hearts, she made some tarts, all on a hot summer's day. The Knave of Hearts, he stole those tarts. The mad Queen said, "Off with his head! Off with his head! Off with his head!" Well... that's too bad... no more heads to cut.”
Cora avait scandé un nombre incalculable de fois à tue-tête qu’elle retrouverait sa petite Alice. Comme dirait un célèbre adage : Je te retrouverai toujours ! Enfin, l’ancienne Reine de Cœur avait retrouvé la piste de l’oiseau rare. Elle avait tellement de choses à lui dire, ainsi qu’à se faire pardonner. Plus jamais Cora ne répéterait les mêmes erreurs. Malheureusement pour les deux prisonnières du labyrinthe, leurs belles retrouvailles furent interrompues par un visage bien familier… La Reine de Cœur ! dit le Lièvre, avant de fuir dans son terrier. Cora se retourna d’un bond, piquée au vif. « Comment ? La Reine de Cœur ? C’est MOI, la Reine de Cœur ! » qui était donc cette personne, âgée, ridée, enveloppée dans ses propres vêtements ? Était-ce donc son reflet un peu trop vieilli ? Cora était furibonde. L’autre Cora persiflait les mêmes reproches, accusant la jeune Cora de n’être qu’une usurpatrice d’identité. « Imposteur ! » rétorqua la jeune Cora, bien décidée à récupérer ses terres. Une joute verbale s’en suivit ensuite entre les deux Reines de Cœur. Qui aurait le dernier mot ? Visiblement, ce fut la plus vieille des deux. Elle balança à la figure de sa jeune jumelle un florilège de sanctions toutes plus rocambolesques les unes que les autres. La jeune Cora fut prise d’un fou rire moqueur. « Voilà une preuve irréfutable de ton mensonge, vile chose décrépie ! Jamais la véritable Reine de Cœur ne proclamerait un décret royal aussi futile, ridicule et dégradant ! La véritable Reine de Cœur se serait contentée de trancher la tête de ses adversaires au lieu de les faire marcher à cloche-pied du pied gauche en faisant des roulades en avant ! » Mais les cris et les reproches de la jeune Cora ne parvinrent pas aux oreilles de la méchante Reine de Cœur. Elle s’en était allée dans un nuage de fumée violette. Cora donne un coup de pied sur le sol, profondément agacée par ce revirement de situation. Forcée de se plier aux absurdités du décret de la méchante Reine de Cœur, Cora se mit à marcher à cloche pied du pied gauche, avant de réaliser des roulades en avant sur l’herbe fraîche. Chaque roulade faisait souffrir le dos de la pauvre Cora, elle, qui n’avait clairement pas l’habitude de réaliser des acrobaties. La seule chose qui lui redonnait un peu confiance, c’est le souvenir d’être parvenue à retrouver sa petite Alice. Enfin, jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive qu’Alice s’était également volatilisée pour la troisième fois. « Alice, où es-tu… » cria la vraie Reine de Cœur en esquissant une grimace. Cora retrouverait Alice, coûte que coûte, mais pour l’instant, elle devait défendre avant tout son trône. Elle retrouverait la méchante Reine de Cœur et lui ferait avouer sa tromperie devant son peuple !
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Sam 10 Avr - 0:07
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“The Queen of Hearts, she made some tarts, all on a hot summer's day. The Knave of Hearts, he stole those tarts. The mad Queen said, "Off with his head! Off with his head! Off with his head!" Well... that's too bad... no more heads to cut.”
« Harpie ! » lâcha-t-elle avant que la fausse Reine ne disparaisse dans un nuage de fumée violette. La vraie Reine de Cœur se dandinait comme une espèce de dinde vêtue d’une robe déchirée et ensanglantée, dans tout le labyrinthe. « Saleté d’usurpatrice ! » vociféra-t-elle en serrant fièrement les pans de sa robe avant d’enchaîner sa petite danse par une roulade en avant. « Imposteur ! » Cora ne se lassait toujours pas d’affubler de tous les noms d’oiseau la fausse Reine de Cœur. Elle était persuadée que cette version plus vieille n’était rien d’autre qu’un singe déguisé grâce à un puissant sortilège. « Je te ferai la peau ! » criât-elle en manquant de trébucher, tête la première, dans l’un de ses rosiers. Cora les dévisagea comme s’il s’agissait de la première fois. « Cette peau de vache a beau dire que ce sont des rosiers, mais elle se trompe ! Ce sont MES rosiers ! Dans MON labyrinthe ! Et là-bas, ce magnifique château en pierre est MON château ! Le Pays des Merveilles m’appartiens ! C’est MON royaume ! » La pauvre Cora avant malheureusement perdu la raison. Elle vociférait contre la méchante Reine en plein cœur de son labyrinthe, sans interlocuteur pour recevoir ses plaintes. Ce qui n’était pas un problème en soi, puisque Cora prenait un malin plaisir à monologuer depuis une bonne heure. Alice avait disparue. Elle se retrouvait une seconde fois abandonnée, loin de sa famille, de son « amie ». Lorsqu’enfin, Cora parvient à un nouveau carrefour, elle eu le grand plaisir de reconnaître la silhouette de sa petite Alice. « Alice… Alice ! » Un sentiment de joie immense inonda immédiatement son cœur blessé. Alice l’attendait au loin, ayant repéré la sortie du labyrinthe. Cora aurait voulu courir vers elle, afin de sortir une bonne fois pour toute de cet enfer. La sanction de la fausse Reine lui intimait de continuer sa petite danse sans broncher. Pire encore, puisque Cora avait fait une promesse. Elle devait retrouver la fausse Reine et lui faire ravaler ses paroles. Elle lui montrerait, à cette vieille harpie, ce qu’est supposé être une véritable Reine de Cœur. « Attends moi ! Je suis piégée à cause de cette usurpatrice d’identité ! Sois brave en mon absence, ma petite Alice, je te ramènerai la tête de cette vieille chose décrépie ! »
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Sam 10 Avr - 0:20
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It's a new day, It's a new life.
→ Equipe A | Jour 6
Cet épisode avec la Reine était assez troublant et vous vous rendez compte, comme l'ensemble des autres habitants, animaux, joueurs et créatures du Pays des Merveilles que si les choses n'étaient déjà pas terribles, elles pouvaient être encore pire après son passage. Si vous ne regrettez rien et êtes toujours prête à en découdre, vous récoltez présentement ce que vous avez semé en insultant la Reine d'ici. Pirouette cacahuète, vous tentez de la rattraper à cloche-pied et laissez-moi vous dire combien le spectacle est distrayant de là où je me trouve. Vous voulez lui couper la tête bien-sûr (comme beaucoup d'autre!), mais elle n'est pas de cet avis et malheureusement, elle s'éclipse sous votre nez avant que vous n'ayez pu lui régler son compte. Vous l'aurez un jour, vous l'aurez !
Quoiqu'il en soit de son côté, il semblerait qu'Alice ait eu plus de chance. Si tant est d'avoir des gambettes de cette taille soit une chance car si c'est bien pratique pour zieuter par-dessus les haies comme elle est en train de le faire, on se doute que ça ne sera pas le cas pour toutes les autres choses de la vie. Mais semblerait-il qu'elle ait trouvé la sortie, qui vous permettra de quitter ces rosiers de malheur ! Usant de ses fantastiques bras-ficelles-chamallow, elle vous prit par les coudes alors que vous la rejoignais péniblement de votre démarche de palourde et en une seconde à peine, vous ramena à elle aussi sûrement qu'un élastique de sarbacane qui se détend. La caillasse sur la tête en moins. Vous ne boudez pas votre plaisir car devant vous se trouve effectivement la porte qui vous mènera hors du labyrinthe, surmontée du pancarte brillante signalant le mot "sortie" pour vous le rappeler. Seulement en vous approchant, vous remarquez que l'encadrement cache quelque chose d'étrange puisqu'il est parsemé d'une multitude de petites bulles gazeuses. Puis, votre regard se pose sur deux petites bouteilles dont la contenance semblait être faite exactement du même liquide et vous comprenez alors qu'il sera nécessaire de les boire pour passer et ça vous paraît être une condition équitable pour rentrer. Vous regardez cependant autour de vous, puis l'une croisant le regard de l'autre vous songez à la même chose : ce Royaume a abrité toute une partie de vos vies et il est hors de question de partir sans un petit souvenir ! Aussi, Cora se dépêche de ramasser le petit champignon couleur émeraude qui fleurissait à ses pieds tandis qu'Alice lui préféra une petite bouteille en forme de cœur qu'elle avait déjà emprunté chez son ami le Lièvre. Toutes les bonnes choses ont une fin, mais au moins garderez-vous un petit quelque-chose d'ici. C'est donc avec impatience (mais avec appréhension tout de même) que vous buvez les deux potions qui vous attendaient.
Vous vous sentez parcourues d'une multitude de petites bulles, comme vous l'aviez deviné. Vous auriez été bien contentes si ça c'était arrêté là mais vous eûtes a sensation qu'elle grossissaient de seconde en seconde et à force, vous vous sentez légères comme des plumes. Vous vous observez l'une l'autre et vous constatez que si vous étiez si légères c'est que vous étiez vous-même prises au pièces dans une bulle géante. C'est dans ces bulles de savon qu'il vous faudra traverser la porte mais déjà vous trébuchez à l'intérieur, rebondissant sur le gazon et contre les haies. A d'accord, c'est tout de suite moins facile comme ça...
______________________________
Très rapidement Alice, tu sens le petit flacon que tu avais prévu d'emporter se briser dans ta poche à force de rebondissements et une brume opaque et fuchsia envahit ta bulle. A tel point qu'il t'es désormais impossible de voir dans quelle direction tu rebondis, ni dans quoi/qui tu te cognes.
Cora, ces choses-là ne sont plus de ton âge et après quelques cabrioles, tu sens ton estomac se retourner et ton mal des transports arriver. Il te faut manger quelque chose pour calmer ces nausées. Ainsi tu ingéras la seule chose que tu avais avec toi : le champignon turquoise, que tu avalas tout rond en te pinçant le nez. C'était sans compter sur ton double qui, apparaissant à l'extrémité de la haie, tentera par tous les moyens de te retenir ici !
→ Pour ce jour 6, votre objectif commun sera de tenter de sortir par la porte du labyrinthe.
Alice > Pour avoir tiré le dé de la Boisson, du devras tenter de te faire passer par la porte, toi et ta bulle en rebondissant jusqu'à ce que tu vises correctement. Pour se faire, tu utiliseras le dé "Quitte ou double" pour savoir si ta manœuvre fonctionne. {MALUS} = ayant tiré un second dé de Boisson pour ton malus : Tu devras écrire tes petits Rps sans avoir recours au mot "ET".
Cora > Pour avoir tiré le dé de la Boisson, du devras tenter de te faire passer par la porte, toi et ta bulle en rebondissant jusqu'à ce que tu vises correctement. Pour se faire, tu utiliseras le dé "Quitte ou double" pour savoir si ta manœuvre fonctionne. {MALUS} = ayant tiré un second dé de Champignon pour ton malus : Après l'un de tes tirages au dé, ton double (sous le compte de L'Auteur) se réserve le droit de contrer ton dé en tirant le sien à la suite. S'il obtient un résultat positif, ce sera reparti pour un tour !
Les membres d’Alice avaient retrouvé leur taille normale, mais elle avait tout de même eu le temps de récupérer Cora auparavant. Avec un peu de chance, elles allaient enfin quitter ce fichu labyrinthe de malheur, voire – soyons optimistes – ce pays de malheur. Face aux deux femmes, se dressait effectivement une porte indiquant « sortie ». Alice n’avait donc pas été victime de ses sens, elle avait bien trouvé l’issue ! Néanmoins, elle se pinça pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas : elle avait déjà eu bien trop de mauvaises surprises à Wonderland pour ne pas songer l’espace d’un instant que ce ne fût qu’un mirage.
Bien évidemment, les choses n’étant jamais simples ici-bas, le labyrinthe leur réservait une ultime épreuve pour pouvoir le quitter. Deux potions les attendaient, à l’allure étrangement semblable à celle de la porte, sur laquelle des bulles semblaient pétiller. Avec un soupir, Alice saisit l’une des deux fioles, puis la porta à ses lèvres. À peine le liquide fut-il avalé qu’elle ressentit une sensation proche de chatouillis à l’intérieur de son corps. Quoi, c’était là la dernière épreuve, survivre à des chatouilles internes ? Bien sûr que non ! Ainsi qu’elle aurait dû s’en douter, ce n’était que le signe avant-coureur. Rapidement, une bulle se forma autour d’elle, la jeune femme se retrouvant à rouler partout de manière incontrôlable, rebondissant sur chaque obstacle croisé sur sa route. Il ne fallut pas longtemps, à ce rythme, pour que la fiole souvenir qu’elle avait escompté ramener avec elle comme souvenir ne se brisât. Aussitôt, une épaisse fumée violette envahit la bulle, la faisant tousser. Pire encore ! Elle y voyait comme à travers une pelle ! Difficile dans ces conditions de s’orienter correctement afin de franchir la porte de sortie !
La jeune femme rebondissait dans tous les sens, incapable de discerner le haut du bas, ni même ce qui l’entourait, dans quoi elle rebondissait, pour aller dans quelle direction. Elle était totalement désorientée, ne pouvant que prier d’aller dans la bonne direction.
Enfin, au bout d’un temps qui lui parut incroyablement long, après une énième roulade, elle entendit un ‘pop’ tandis que la bulle éclatait, la propulsant cul par-dessus tête. Alice jeta un regard aux environs, cherchant à déterminer si elle avait réussi ou non. Elle ne put contenir sa joie en constatant qu’effectivement, elle était en-dehors du labyrinthe. Aussitôt, elle entreprit d’encourager Cora de la voix, espérant par là lui faire garder l’espoir de parvenir elle aussi à atteindre – mais surtout franchir – la sortie.
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Alice Harrington
Sam 10 Avr - 19:16
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Elle avait conscience qu’il aurait mieux valu ne pas avaler cette mixture nauséabonde. En un rien de temps, Cora se retrouva piégée dans une bulle immense. Cette sensation avait beau être aérienne et fraîche, elle aurait rendu complètement fou n’importe quelle âme saine de corps et d’esprit. Cora déambulait, de haut en bas, de droite à gauche, sautillant une fois, puis deux fois, pour finir sa route contre les rosiers. Les épines tranchantes des roses n’étaient pas suffisamment pointues pour permettre d’éclater la bulle. Cora luttait contre vertiges et nausées, piégée dans le labyrinthe détraqué de son homonyme. Elle regrettait fortement d’avoir laissé son double lui échapper. La voilà qui mettait tout en œuvre pour la retenir dans la copie de son propre labyrinthe. Comme si le fait d’être piégée dans une bulle géante ne suffisait pas à entraver ses moindres faits et gestes ! « Dégage ! » hurla la jeune Cora, en évitant la énième boule de feu que lui lançait la fausse Reine de Cœur. À chaque lancer fulgurant de la fausse Reine, la jeune Cora se jetait sur la droite ou sur la gauche, afin d’exercer une pression suffisante à l’aide de son corps pour changer la trajectoire de sa bulle. « Prends ça, vieille chose décrépie ! » rétorqua notre héroïne du jour en faisant apparaître une boule d’énergie de plus en plus grosse dans la paume de sa main. Elle fut frappée d’un doute pendant quelques secondes en se demandant si la boule réussirait à traverser la fine particule d’eau que formait la bulle. Un cri de victoire s’échappa des lèvres de Cora en voyant que sa magie était suffisamment puissante pour se frayer un chemin hors de sa prison. Malgré son état d’ivresse, Cora était consciente d’une chose, il lui fallait éliminer celle qui se faisait passer pour elle. Elle n’abandonnerait jamais sa petite Alice aux mains de cette chose démoniaque. Elle renvoyait coup pour coup sans faiblir une seule seconde. Le cœur de Cora était animé d’une flamme ardente, celle de la passion. Elle réussit à fausser chemin à son adversaire en lui assénant une boule de feu en pleine figure. La vieille Cora émit un cri de surprise, avant de se volatiliser dans un nuage de fumée violette. Cora se mit à croire que la fausse Reine avait jeté l’éponge, mais ce serait peine perdue de s’imaginer qu’une Cora est capable de renoncer aussi facilement. Pendant ce temps, la véritable Reine de Cœur se frayait un chemin entre les haies et les rosiers blanc. Elle était obnubilée par sa comparse, Alice, qui avait trouvé le chemin vers la sortie. Cora entendait Alice l’appeler. Un sourire béat se forma sur le visage de la Reine de Cœur. Enfin, ces aventures ne seront plus qu’un mauvais rêve ! Cora aurait bien voulu courir vers la sortie, mais elle restait dépendante des caprices de sa bulle.
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Sam 10 Avr - 22:55
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This is the end.
→ (Equipe A) | Jour 7
@Alice Harrington > Tu franchis donc le portail, celui qui n'a eu de cesse de te motiver et d'occuper tes pensées depuis ton arrivée au Pays des Merveilles. Saint-Graal qu'il t'est enfin donné d'utiliser, après avoir essuyé tant d'aventures. Au loin, dans les méandres du labyrinthe, tu crois entendre le triste glas d'un clairon Royal, ajoutant sans doute un nouvel alinéa au protocole dont tu es maintenant affranchie. Tu te retournes pour attendre Cora, que tu étais censée avoir précédé de quelques secondes. Mais force était de constater que la jeune Reine se faisait attendre, donnant naissance à un sentiment d'angoisse qui t'étreignait lentement alors que tu fixais le portail. Puis soudain, celui-ci disparut, et tu poussais un cri de désespoir en constatant qu'elle ne pourrait désormais plus te rejoindre. Seule et choquée, tu contemplais la haie, peinant à croire qu'elle était perdue à jamais dans ce labyrinthe qui n'était plus régit par ses lois. Cora...
Une minuscule silhouette blanche aux longues oreilles attire ton attention, là sur ta gauche, à l'entrée du labyrinthe. Il se dresse et tape du pied, vérifiant sa montre à gousset frénétiquement en répétant sans cesse que vous êtes en retard. En retard pour quoi ? Te demandes-tu, maintenant que tout semble fini. La réponse ne se fait pas attendre et c'est plusieurs habitants du Pays des Merveilles que tu vois détaler ventre à terre, paniqués par une chose qui se trouve à leurs trousses. Le labyrinthe, il se désagrège ! Ne perdant pas un instant, tu montes sur l'échine du Dodo qui te dépassait, souvenir de ton premier voyage ici alors qu'à l'époque, tu n'avais eu le droit de participer à la course. Aujourd'hui, tu avais grandis et bien que les circonstances étaient différentes, tu devais coûte que coûte remporter cette épreuve pour garantir ta survie face à ce royaume mourant.
→ Suite à la victoire d'Arsène et de Regina sur la Reine de Cœur, celle-ci se meurt, emportant avec elle toute la magie de son Royaume. → Il te sera demandé de rédiger votre fuite en Rp, en y incluant la liste de mots dans ton spoiler. → Libre à toi de faire une ou plusieurs réponses pour te diviser la tâche, mais veille à ce que les mots imposés soient soulignés pour une meilleure visibilité.
@Cora Miller > Piégée dans ta bulle, tu t'agites, tu t'évertues à te diriger vers l'ouverture du portail qui te mèneras à la sortie. Tu vois déjà ta petite Alice qui, rusée, s'engouffre dans la brèche. Sauvée. Mais c'était sans compter sur l'apparition de la Reine de cœur qui, bien que d'une pâleur inquiétante, c'était donné pour mission de te garder auprès d'elle dans son piège de roses. Tu luttes comme tu peux, lançant fréquemment des regards vers la sortie. La Reine s'épuise, la Reine s'essouffle et d'un coup elle disparaît pour te laisser seule. Ta bulle de savon éclate et tu rejoins le sol en douceur, prête à te ruer vers la liberté. Mais l'horreur de la situation te frappe de plein fouet, lorsque tu réalises que le portail n'existe plus. Tu cognes la haie de tes poings, appelant Alice, mais sans succès. Démunie, tu cherches une faille quelque part, n'importe quoi mais c'était à croire que tout était désormais perdu.
Un craquement te fait sursauter et tu vois avec effroi que les ronces qui t'entourent s'animent, et sortent de leur carcan. Elles se resserrent, ne laissant de place pour rien d'autre que leur appétit dévorant et destructeur. Cours Cora, cours ! Sans te retourner, tu s'élances à travers le dédale dévastateur, fuyant pour ta survie en espérant rejoindre le centre du labyrinthe où tu le sais, réside la dernière chance de quitter ce royaume mourant.
→ Suite à la victoire d'Arsène et de Regina sur la Reine de Cœur, celle-ci se meurt, emportant avec elle toute la magie de son Royaume. → Il te sera demandé de rédiger votre fuite en Rp, en y incluant la liste de mots dans ton spoiler. → Libre à toi de faire une ou plusieurs réponses pour te diviser la tâche, mais veille à ce que les mots imposés soient soulignés pour une meilleure visibilité.
Alice s’époumonait tandis qu’elle tentait de guider Cora jusqu’à la sortie. Il faut dire qu’enfermée dans une bulle et en se faisant attaquer par l’autre Reine en même temps, autant naviguer à dos de castor, ce sera à peu près aussi aisé. Lorsque enfin sa partenaire consentit à montrer le bout de son nez de l’autre côté de la porte, le visage de la jeune femme s’éclaira. Ce fut malheureusement de courte durée, la sortie se volatilisant subitement avant que Cora ne puisse la franchir. Alice manqua de s’étrangler de rage à l’idée qu’elle ait échoué si près du but. Et puis, contrairement aux gardes, on ne pouvait espérer soudoyer une porte, aussi magique fut-elle.
Tandis qu’elle s’imaginait mille manière de se venger de ce royaume de malheur, comme par exemple faire frire les gardes, balancer la Reine dans un essaim de guêpes, ou encore truquer une partie de roulette russe contre quiconque était responsable de tout ce carnage, elle faillit rater le lapin blanc – encore et toujours lui – qui jonglait avec sa montre en or jaune tout en lui faisant signe qu’ils étaient en retard. En retard pour quoi, au juste ? Alice n’en avait pas la moindre idée. La fête de la brioche peut-être ? Quoique, ce serait bien trop banal pour ce monde.
Soudain, le sol se mit à trembler sous ses pieds, la faisant s’interroger sur la cause de ce tremblement. Cela pouvait-il avoir un lien quelconque avec le clairon qui avait retenti un peu plus tôt ? La jeune femme ne tarda pas à avoir un début de réponse à sa question en voyant débarquer une foule invraisemblable et totalement hétéroclite, qui se ruait hors du labyrinthe. En tête de gondole, une palourde chevauchant un dodo tout en engloutissant des cannebergesjuteuses. Cela aurait pu être surprenant ailleurs qu’au Pays des Merveilles. Mais Alice avait déjà assisté à des évènements plus bizarres encore, aussi ne s’en formalisa-t-elle pas. Cependant, ce qui la frappa, et qui était relativement inhabituel en ces contrées, c’était l’expression de terreur qu’affichaient certains des coureurs. Ce fut suffisamment inhabituel pour qu’Alice enfourche le premier dodo passant à sa portée et force la pauvre bête à cavaler le plus vite possible.
Nul temps d’admirer la vue ou de plaisanter avec le voisin, il fallait courir. Elle n’eut aucun scrupule à couper la route à un coyote arborant un monocle en ivoire, pas plus qu’à se faufiler par-dessous un mélange étrange entre une autruche et un éléphant, qui avançait bien trop lentement.
« Laissez passer les anciens en premier » scandait un vieillard, visiblement un militant d’un classement par âge décroissant, tandis que tout le monde autour se bousculait. « Ferme-la, l’ancêtre ! » riposta un jeune lièvre, détalant comme s’il avait un chasseur invisible à ses trousses.
Un avocat à l’air morne, qui semblait souffrir le martyr, tirait péniblement derrière lui des gondoles. Alice ne chercha même pas à comprendre le pourquoi du comment : elle savait déjà qu’ici, rien n’avait de sens.
Soudain, face à la foule galopante, se dressa une unité de gardes. Personne ne marqua d’hésitation en les voyant, et ces dernières se firent renverser comme de vulgaires quilles. Ils n’avaient plus qu’à retourner dans leur bastion, la queue entre les jambes. Tandis qu’elle courait vers elle ne savait trop quoi, pour éviter elle ne savait trop qui, la petite anglaise se fit la réflexion qu’elle lobotomiserait volontiers elle-même quiconque aurait l’idée folle de recréer ce monde de dingues.
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Alice Harrington
Dim 11 Avr - 20:49
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Elle avait bien cru pouvoir enfin se tirer de cette galère, mais la disparition de la fausse Reine de Cœur n’avait été qu’une belle distraction. « Mensonge ! » hurla Cora en sa direction. « On avait conclu un accord ! Tu devais me laisser en sortir si je te prouvais ma supériorité ! » Les reproches n’avaient plus lieu d’être, puisque la fausse Reine de Cœur s’était évaporée dans la nature en laissant derrière elle une pluie de roses en cristal comme ornements. On ne pouvait pas faire confiance à une Cora, bien qu’elle soit aussi fausse que le valet de cœur qui lui servait de majordome à ses heures perdues. Cora se mit à sangloter péniblement en donnant des coups de poings sur l’un des quatre murs du labyrinthe. Quelle frustration que de se voir refouler aux portes du labyrinthe. De quoi notre ancienne souveraine avait-elle l’air à présent ? Une robe déchirée et ensanglantée, le maquillage coulant le long de ses joues rosies…n’importe lequel de ses détracteurs l’aurait renommée sous le délicat surnom de clown. Elle ajusta ce qu’il restait de sa dignité en remontant les lourds pans crasseux de sa belle robe de princesse, à la manière d’une disquette que l’on rentre dans sa pochette. Elle était si déboussolée, qu’elle ne voyait pas la horde de créatures sauvages déambuler dans les allées du labyrinthe comme des dératés. Elle n’aperçut pas même la petite Alice, sur le dos d’un dodo énervé, se servant de sa pilosité bien fournie comme guidon.
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Dim 11 Avr - 23:43
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Les créatures galopaient en groupe, bien qu’une seule règle prévalût à cet instant précis, celle du chacun pour soi ! Elles se balançaient les unes contre les autres en laissant un tourbillon de poussière sur leur passage. Cora semblait aveugle et sourd à leurs cris stridents. Elles piaffaient de colère en se ruant aux quatre coins du labyrinthe dans le but de trouver la sortie la première. Un brouhaha de tous les diables qui passait totalement inaperçu aux yeux de Cora, parce qu’elle était préoccupée par son propre sort. Cora reposa son corps contre les haies remplies de roses, aux épines aussi tranchantes que la queue d’une crevette rose. Les larmes coulaient sans qu’elle ne puisse les retenir. Cora était une femme forte, mais la détresse était telle, qu’aucune pensée réconfortante ne réussissait à contenir son chagrin. La vue troublée par ses larmes, Cora ne se rendit pas compte du changement draconien qui opérait au sein du labyrinthe. La surprise était inattendue, la belle Cora se mit à ouvrir les yeux comme des soucoupes pour distinguer quelque chose d’un peu plus net.
!
