Vous lancez un regard las autour de vous, soupirant après cette journée un peu trop semblable aux autres, selon vous. Apanage tristement morose des royaumes où le temps s'est arrêté depuis longtemps. Le pas lourd, vous vous dirigez vers la Camelotade, comme vous le faites chaque soir pour regagner votre foyer ou du moins, le dernier en date. Non pas qu'il ne vous convienne guère, vous avez vu pire dirons-nous mais en général, ces choses-là se choisissent avec soin.
Alors que vous haussez les épaules, une chose vous percute violemment, vous projetant au sol sans plus de cérémonie. C'est petit, c'est blanc, c'est agile mais surtout, ça l'a volé mon précieux ! Cette bestiole s'est emparée de votre nez et la voilà qui vous nargue en le tenant entre ses doigts avant de s'enfuir avec ! Intolérable ! Personne ne doit voir ça ! Ni une ni deux, vous vous lancez à sa poursuite dans le dédale des rues d'Untoldtale, une main sur votre visage si atrocement défiguré par on ne sait quelle forme de magie. Puis finalement, les longues oreilles de l'animal se font apercevoir au loin, tournant dans ce que vous savez être un cul de sac. Qu'à cela ne tienne, il est pris au piège !
Si vous aviez eu un nez, vous auriez trouvé que c'était somme toute assez louche et que ça sentait le cramé, le parfum de l'entourloupe. Mais désespéré d'être devenu si laid, vous vous ruez vers le lapin blanc qui vous regardait alors en tapant du pied sur le sol, comme s'il vous attendait. Au moment de vous saisir de lui, vous sentez vos pieds se dérober et vous chutez. Longtemps, très longtemps. Vous êtes un peu honteux de vous être fait avoir, n'ayant pas vu à temps le trou béant devant la créature, trop obnubilé par le sort de vos fosses nasales. Ayant atterri en douceur et sans encombre, vous vous empressez de tâter votre trogne et à votre grand soulagement : rien ne manque plus à l'appel. Vous êtes tel que vous l'avez toujours été, avec ce que ça implique de bon comme de mauvais esthétiquement parlant. Quoiqu'il en soit, vous voilà maintenant dans un endroit un étrange et vous vous approchez en comprenant qu'il s'agit d'un labyrinthe. Vous qui précédemment, déploriez le manque de rebondissement dans votre triste vie, il semblerait que votre vœu ait été entendu car en voilà un de taille. Alors ? Qu'attendez-vous ? Faut-il vous dérober vos jambes aussi pour que vous daignez avancer ?
“The Queen of Hearts, she made some tarts, all on a hot summer's day. The Knave of Hearts, he stole those tarts. The mad Queen said, "Off with his head! Off with his head! Off with his head!" Well... that's too bad... no more heads to cut.”
« Sale petite chose inutile ! » pesta notre Reine de Cœur préférée, alors qu’un lapin blanc vêtu d’un élégant costume en velours s’en allait à toute vitesse à travers les ruelles exiguës. Il galopait comme si sa vie en dépendait, vil sacripant ! Il avait raison de détaler comme le voleur d’atout charme qu’il était. Cora, furieuse, se mettait à déchaîner toute la force de sa magie sur lui. Quel crime avait-il donc bien pu commettre pour mériter une ribambelle de boules de feu et d’éclairs aveuglants ? Il avait dérobé son bien le plus précieux pardi ! Celui qui faisait d’elle l’irrésistible Cora ou la magnifique Reine de Cœur. Comment allait-elle maintenir son attraction sur le beau Rumplestilskin sans un nez aux cloisons royales ? (Nasales – royales… PAN pour ce mauvais jeu de mots) Cora s’était lancée à sa poursuite en effrayant les passants par la boule lumineuse qui gonflait au fur et à mesure dans la paume de sa main. « Je vais te réduire en cendres, voleur de beauté ! » vociférât-elle en s’élançant dans un trou béant.
Lorsque ses paupières se rouvrirent, la lumière du jour manqua de l’aveugler. Cora mis quelques minutes pour reconnaître les environs. Comment aurait-elle pu ne pas s’en rendre compte ? Elle connaissait cet endroit comme sa poche. « Mais… Je reconnais ces buissons… » dit-elle avec émotion en allant tâter le feuillage qui constituaient les allées du labyrinthe. « …et ces rosiers… » Le Pays des Merveilles. « Nous sommes de retour aux bercail, petite Alice. »
Quel plaisir de rentrer à la maison, qui plus est en si bonne compagnie. Elle avait parcouru les mondes dans le but de retrouver Alice afin de la ramener au Pays des Merveilles, et voilà que les deux femmes se retrouvaient propulsées comme par enchantement au lieu où tout a commencé.
« Admire donc l’étendue de mon pouvoir. Ce labyrinthe, c’est moi-même qui l’ai conçu. Il m’obéit au doigt et à l’œil. En un rien de temps, nous retrouverons le chemin de palais. »
Le menton fièrement levé, Cora se sentait toute puissante. Un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis son arrivée au pays des récits inachevés. Elle s’imaginait déjà porter l’une de ses nombreuses robes en soie rouge, accompagnée de sa tiare, avant de déambuler dans les interminables couloirs de son magnifique palais de Cœur. Une pensée lui vint à l’esprit. Et si Rumple s’était également transporté dans leur monde ? Cora l’espérait du fond du cœur. Elle ne pouvait imaginer le perdre une fois encore, après tous les sacrifices qu’il avait accompli pour la rejoindre dans la quête fantasque de retrouver Alice.
La Reine de Cœur patienta quelques instants, avant de se rendre compte que les haies fleuries refusaient de céder à son autorité naturelle. La joie qu’elle ressentait pour avoir retrouvé sa petite Alice retomba comme un soufflé raté. Cela ne servait plus à rien, maintenant que sa propre création se rebellait contre elle. Le labyrinthe dans lequel Alice et Cora se trouvait n’était plus aussi bienveillant qu’au temps du règne de la Reine de Cœur. Il était hostile et fermé à toute tentative de l’ancienne Reine d’ouvrir un chemin accueillant.
« Comment… Impossible ! »
Piégée dans son propre labyrinthe, quelle ironie.
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Si vous aviez espéré un retour remarqué et en grandes pompes, force était de constater que votre présence n'aura même pas ému le plus dévot de vos sujets d'antan. En effet, ce n'est pas le tapis rouge qui vous fut offert, mais bel et un une couverture de pelouse et de mousse. Oh, vous vous en remettrez. En tout les cas, vous voilà chez vous et cette fois encore vous n'êtes pas venue seule. Vous adoptez immédiatement ce pas conquérant qui autrefois, faisait fuir vos ouailles, et effleurez les contours de votre domaine du bout des doigts. Vous paradez, vous vous extasiez, alors que le soleil monte haut dans le ciel. Et tandis que vous songiez vous abriter sous le couvert des hautes haies du labyrinthe, celui-ci refuse catégoriquement de vous ouvrir le passage. Vous pouvez pester autant que vous voudrez, on a jamais vu des plantes s'épanouir en tapant du pied ou en leur vociférant dessus. Mais ça vous fera passer le temps, j'imagine. Chacun ses méthodes.
S'égosiller de la sorte n'est pas vraiment une activité recommandée pour la santé et au bout d'un certain temps, la fatigue se fait sentir. La journée était chaude, trop chaude, si bien que vous éprouvez bientôt la soif d'avoir ainsi sollicité vos cordes vocales (c'est pas comme si on vous avait prévenu!). Aussi, alors que vous vous apprêtiez à tourner définitivement les talons de cet abominable (oups pardon) labyrinthe, vous entendez un bruissement de feuilles dans votre dos. Vive est la Reine de cœur, qui attrape la fiole trônant fièrement au centre de l'alcôve végétale, nouvelle exigence qui permettra sans nul doute votre entrée. Instantanément, votre vue se trouble et vous manquez de tomber en pâmoison. La jeune Alice fut prompte à réagir et se servit du seul moyen qu'elle avait en sa possession pour vous éventer : le chapeau informe qui avait manifestement été oublié par un malheureux voyageur du labyrinthe. Mais à peine l'eût-elle agité sur le délicat visage de Cora qu'elle se retrouva aspirée à l'intérieur et transportée au sein du dédale naturel, laissant la Reine ivre comme une queue de pelle. C'est un peu dommage d'en être arrivé là, mais au moins le passage était maintenant ouvert. Je ne vous dirai pas ce qu'il y avait dans cette fiole, mais une chose est sûre : c'était loin d'être de l'eau de mer...ça ne va pas être une tâche aisée. Rien que de vous hisser vaillamment sur vos deux jambes demande déjà un effort considérable. Le soleil s'est maintenant entiché d'un double et les haies ondulent autour de vous. Peut-être que vous êtes déjà passée par là, la forme de cette feuille vous rappelle vaguement quelque chose...en tout cas elle vous fait rire. Comme beaucoup trop de choses autour de vous d'ailleurs. Même ces petits flocons qui tombent sur votre front.
De son côté, Alice n'a pas été envoyée bien loin et si elle se sent oppressée par l'appréhension, elle entend bientôt le rire cristallin de son hôte là-bas, derrière le mur de glace qui lui faisait face. De fait, les couloirs de cette partie du labyrinthe semblaient avoir été gelés par un quelconque procédé magique, la science voulant que la glace ne puisse pas exister sous une température pareille. Quoiqu'il en fut, retrouver Cora s'annonçait plus ardu que prévu. Mais en tous les cas, elle pouvait toujours se référer aux gloussements qu'elle percevait, aux divers bruits de chutes et parfois même aux jurons...pas commode la Reine de cœur, avec un coup dans le nez...heureusement qu'on le lui a rendu d'ailleurs !
→ Pour ce jour 1, votre objectif commun sera de parvenir à vous retrouver.
Cora > Pour avoir tiré le dé de l'alcoolique, ta mission sera de te frayer un chemin vers Alice en voyant double. Devant toi, se trouvent deux embranchements (actuellement 4 pour toi, dans ton état) et il te faudra en choisir un. Pour cela, tu lanceras le dé Réussite/Echec (appelé "Quitte ou double" sur le forum) pour savoir si ton choix d'ivrogne se révélera être le bon ! En cas d'échec, tu peux toujours rebrousser chemin et retenter ta chance.
Alice > Pour avoir tiré le dé du Chapeau, ta mission sera de sortir de l'ilot de glace où il t'a emporté afin de retrouver Cora. Devant toi, une large fissure au-dessus de laquelle tu dois visiblement t'élancer, courageuse que tu es ! Pour atterrir de l'autre côté, tu lanceras le dé Réussite/Echec (appelé "Quitte ou double" sur le forum) pour savoir si tu parviens à la franchir ou non. En cas d'échec, tu devras escalader le rebord à la force de tes petits bras (second post).
D’abord elle était coincée à Untoldtale. Maintenant, un lapin blanc chapardeur lui volait son nez et, pour couronner le tout, elle se retrouvait à Wonderland avec la Reine de Coeur ! Décidément, Alice avait dû être une terrible personne dans une vie antérieure pour mériter ça. L’enthousiasme de Cora à l’idée qu’elles se retrouvent ensemble à Wonderland n’était pas vraiment contagieux, au point que la jeune femme ne put retenir un ricanement en constatant que la magie de la Reine n’avait eu aucun effet sur le labyrinthe.
« On dirait que même votre royaume ne vous veut plus, Votre Altesse ! »
Pour autant, Alice n’en menait pas large. Elle n’aimait guère ce labyrinthe, en plus il faisait chaud, et la chaleur, ça donnait soif.
« Vous avez une solution pour retourner à Untoldtale ? Je vous avoue que si même vous, vous n’arrivez pas à vous faire obéir des branchages, çe ne me dit rien qui vaille. »
Après tout, dans ce cas de figure, elle estimait plus prudent d’avoir Cora à ses côtés, quel que soit leur passif en commun. Malheureusement, le royaume semblait en avoir décidé autrement, mettant la Reine dans un état second. Ni une, ni deux, n’écoutant que son courage, la petite blonde s’empara d’un chapeau qui traînait là pour tenter de l’éventer afin qu’elle recouvre ses esprits. Grand mal lui en prit ! À peine le chapeau agité qu’Alice y fut aspirée, pour se retrouver quelque part au coeur du labyrinthe, sans rien pour l’aider à se repérer !
Elle tenta de retrouver son chemin, et après maints détours et retours, finit par entendre le rire hystérique de sa comparse du jour… qui provenait de l’autre côté d’un mur de glace, lequel n’était pas là auparavant, elle en était certaine. En l’examinant bien, elle put observer une crevasse qui devrait lui permettre de passer si elle sautait suffisamment haut pour s’y hisser. Elle prit autant d’élan qu’elle le put, s’élança… et échoua, se retrouvant étendue les quatre fers en l’air, le souffle coupé par le choc.
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Alice Harrington
Lun 5 Avr - 18:07
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“The Queen of Hearts, she made some tarts, all on a hot summer's day. The Knave of Hearts, he stole those tarts. The mad Queen said, "Off with his head! Off with his head! Off with his head!" Well... that's too bad... no more heads to cut.”
N’importe qui vous dirait qu’une gorgée d’eau ne vous ferait jamais de mal. Il est vrai que le petit récipient, délicatement enveloppé, avait l’air faussement innocent. Le liquide paraissait à vue d’œil aussi clair que de l’eau de roche. Cora connaissait bien les breuvages du Pays des Merveilles. Buvez-moi. Elle était convaincue que cette mixture ne provoquerait rien d’autre que de faire rapetisser ou grandir son corps. Dans l’idéal, Cora espérait se grandir afin de traverser les allées de son précieux labyrinthe en toute simplicité. Malheureusement pour notre Reine de Cœur, il n’y avait pas que son labyrinthe qui avait décidé de faire des caprices. À peine avait-elle posé ses lèvres sur le verre du flacon et ingurgité quelques gouttes que sa vue se mit à se troubler, insidieusement, jusqu’à lui faire perdre littéralement pied. Cora déambulait entre les allées, l’œil vitreux et la bouche légèrement tremblante. Quel maléfice lui avait-on encore une fois jeté ? Elle voyait double, non, triple, voire quadruple ! Les rosiers se dessinaient de taille gargantuesque sous ses yeux. Les couloirs fleuris se multipliaient sur son passage. Tout cela lui donnait le mal de mer. Elle avait l’impression que le labyrinthe entier se mettait à tanguer, comme un imposant galion en pleine bataille contre une mer déchaînée. Cora était si ivre, qu’elle n’avait pas encore pris conscience que sa complice s’en était allée.
« Alice ! » vociféra-t-elle avec la force d’un ivrogne. « Reviens ici, tout de suite, reviens… Reviens ici tout de suite, petite chipie ! Mon dieu, qu’est ce qu’il fait chaud… Je suis la Reine, que diable et personne pour me déshabiller ! » Voilà qu’elle parlait toute seule à présent, et pas seulement, puisque tout ce qui s’échappait de ses lèvres n’était qu’inepties et balivernes. Heureusement que nul habitant du Pays des Merveilles n’était présent pour immortaliser cet instant déplorable. Une Reine complètement alcoolique, vociférant et riant comme une possédée. Sans doute que cette pauvre âme charitable aurait appelée un exorciste sur-le-champ. Incapable de contenir ses rires hystériques, Cora luttait tant bien que mal pour se frayer un chemin sans retrouver sa tête au cœur d’une haie remplie d’épines. Au bout d’un moment, la Reine de Cœur se retrouva au carrefour de deux embranchements. Ni une ni deux, elle décida d’emprunter le quatrième. Enfin, celui de droite, mais qui représentait dans l’esprit de Cora, l’un des quatre chemins possibles. Une boule lumineuse se forma dans le creux de la main de la puissante Cora. Elle s’évertuait à retrouver Alice en envoyant des boules d’énergie sur ses précieux rosiers. En vain, puisque les murs du labyrinthe restaient fermés. Pire encore, puisqu’ils reflétaient les faisceaux de lumière pour les lui renvoyer. Cora se jeta au sol pour éviter que l’un d’entre eux ne vienne défigurer son si joli minois. En levant la tête, la Reine de Cœur aperçut sa précieuse Alice. « J’ai parcouru les royaumes pour te retrouver… FAIS MOI LE PLAISIR DE… » éclatât-elle de rire, en découvrant avec stupeur que sa tendre Alice se trouvait prisonnière d’un mur de glace. Il n’y avait rien de risible dans cette situation dramatique, et pourtant, Cora riait a gorge déployée. « Coincée ! Elle est…coincée, ma pauvre Alice, coincée ! »
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Lun 5 Avr - 22:26
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→ Equipe A | Jour 2
Il y avait toujours plus ou moins eu des bruits étranges et des scènes singulières dans ce labyrinthe, mais jusqu'à aujourd'hui, aucun n'avait autant valu le coup d'œil que celui-là : La Reine s'esclaffant de la forme des feuilles, des nuages, des cailloux et de tout un tas d'autres choses qui ne prenaient vie que dans son pensées confuses. D'un autre côté, c'était peut-être mieux ainsi, vu combien l'esprit de Cora pouvait être dérangé, lorsqu'elle était en pleine possession de ses moyens. A défaut de couper des têtes, elle semblait en train de perdre la sienne. Malgré tout l'alcoolique notoire parvint par on ne sait quel coup du destin à s'orienter dans la direction de sa partenaire, qui elle était en bien mauvaise posture. Victime d'un mauvais calcul de trajectoire, cette chère Alice se retrouvait maintenant suspendue à la limite du vide, ses pieds tentant désespérément de se rattraper aux parois lisses et recouvertes de glace. Tout bien réfléchi, son sort n'était pas très enviable non plus et je suis bien mieux là où je suis.
Si beaucoup de choses échappaient présentement à la Reine, elle semblait avoir compris que s'approcher de sa protégée n'était finalement pas si urgent. Toujours face contre terre, elle se roula sur le côté et arttrapa une rose rouge qui était tombée au sol et la porta à son nez. C'était drôle, ça sentait le savon. Elle la lança par-dessus son épaule. Oh, une autre ! Cacahuète. Ananas. Et...oh. La Reine porta le petit champignon échoué au sol jusqu'à son nez et sans prévenir l'avala tout rond. Soudain, son apparence se mit à changer et elle rapetissa, rapetissa et rapetissa encore jusqu'à ne plus mesurer que quelques centimètres. Elle aurait pu tenir dans la main d'Alice, si Alice avait eu une main de disponible pour l'accueillir. Et d'ailleurs en parlant d'accueil : des bruis de pas précipités se firent entendre, suivis de bruits de métal et de cris éparses. L'armée de la Reine ! Ils ont eu vent du retour d'Alice et veulent maintenant lui rappeler son exil définitif du Pays des Merveilles ! Loin de moi l'idée de dramatiser la situation, mais faut avouer qu'on a quand-même connu mieux. Peut-être qu'il faudrait vous activer un peu...
→ Pour ce jour 2, votre objectif commun sera de d'échapper à la garde Royale.
→ L'objectif commun du jour 1 n'ayant pas été validé, vous restez au même endroit pour le jour 2.
Cora > Pour avoir tiré le dé du Champignon, ta mission sera d'éviter de te faire piétiner par tes propres gardes et rester incognito. Faut dire qu'ils ont des grands pieds et toi avec des 10cm d'envergure, ça te semble apocalyptique. Il te faudra donc lancer un dé "Quitte ou Double + Faste ou Néfaste" et refaire ensuite l'opération une seconde fois (il y aura donc deux Rps séparés à faire). Le résultat du "Quitte ou double" te dira si tu es à l'état de crêpe ou non et celui du "Faste ou néfaste" si l'un de tes gardes t'a reconnu.
Alice > Pour avoir tiré le dé du Soldat de carte, ta mission sera de remonter à la surface et de te cacher des gardes à temps. Il te faudra donc lancer la combinaison suivante : "Quitte ou Double + Quitte ou Double + Faste ou Néfaste", ce qui te dira si : 1) Tu es parvenue à remonter. 2)Tu es parvenue à fuir. 3) Si quelqu'un t'a aperçue.
Alice faisait le point sur sa situation. Elle était présentement suspendue au mur de glace, au bord du vide, ses bras la faisaient atrocement souffrir au point qu’elle savait qu’elle ne tiendrait pas indéfiniment, et pour couronner le tout, voilà que son ennemie jurée se payait sa tête en découvrant la situation inextricable dans laquelle elle se trouvait. C’était décidément une très mauvaise journée pour la jeune femme. Elle l’aurait bien volontiers échangée contre une année entière à subir les pires clients qu’Untoldtale pouvait accueillir en son sein ! Enfin, peut-être pas non plus, il ne fallait pas exagérer. Tandis qu’elle s’apprêtait à riposter vertement face au rire tonitruant de la Reine de Coeur de jadis, un bruit de pas se fit entendre, accompagné de cris et autres joyeusetés métalliques. L’armée de la Reine ? Y avait-il une chose que ce maudit royaume allait lui épargner, ou bien devrait-elle en revivre chaque menace ? Elle tenta de se hisser par-dessus le mur pour déguerpir le plus vite possible de ces lieux maudits, mais ne parvint qu’à passer le bout du nez par-dessus le mur gelé.
« Là ! La voilà ! Attrapez-la ! »
Evidemment, il avait fallu qu’elle se fasse repérer. Quitte à ce que les choses se passent mal pour elle, autant aller jusqu’au bout. Jetant un regard en contrebas, elle avisa une corniche un peu plus bas, qui semblait mener à un chemin. De toute façon, elle n’avait guère le choix ! Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ne se brise pas une cheville à l’atterrissage.
Prenant une profonde inspiration, Alice se plaqua contre le mur, afin de ne pas rater la corniche (c’est qu’elle n’était pas bien large, cette issue de secours!) et lâcha prise, les yeux fermés comme si ça avait pu lui permettre d’éviter le pire.
Le choc fut brutal, mais rien de cassé ! Et, ainsi qu’elle l’avait pressenti, la corniche menait à un passage. Tant pis pour Cora, elle n’aurait qu’à se débrouiller avec sa propre armée. Après tout, c’était elle la Reine de ce maudit royaume, non ?
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Alice Harrington
Mar 6 Avr - 19:14
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E t voilà qu’un maudit champignon l’avait réduite à un petit acabit. Cora se sentait extrêmement vulnérable, ainsi miniaturisée au beau milieu de son labyrinthe. Rien n’allait comme la Reine de Cœur le voulait. Pire encore, puisqu’un bruit métallique, assourdissant, se mit à résonner. Ce bruit, Cora l’aurait reconnu entre mille. Et pour cause, puisqu’il s’agissait de sa propre armée ! Des hommes vêtus d’uniformes colorés d’un rouge flamboyant et de pièces d’armure s’approchaient dangereusement des prisonnières. Cora, encore à moitié sous l’emprise de l’alcool, tremblait comme une feuille. Elle mourrait à la fois de froid et de chaud. La pauvre Reine avait malheureusement l’esprit complètement embrouillé. Elle était néanmoins sûre d’une chose, c’est qu’il lui fallait déguerpir au plus vite ! D’un simple coup d’œil, Cora aperçut la petite Alice en train de se frayer un chemin vers une corniche. Malheur ! L’ingénue osait abandonner Cora à son pauvre sort ! Cela se payerait, songea la Reine de Cœur.
Ni une ni deux, Cora se rua entre les jambes de ses gardes en cherchant à éviter soigneusement de se faire piétiner comme un vulgaire insecte. Malgré tous les beaux efforts qu’une acrobate renommée pourrait féliciter, Cora se fit quasiment écraser par un botte en métal. Cela lui fit perdre toute raison. Elle se retrouva au sol, avec l’une de ses jambes en sang à travers le tissu déchiré de sa robe. Cora attrapa son genou meurtri, où un énorme bleu s’était installé, ainsi que quelques égratignures, Le premier réflexe de la sorcière fut d’appeler à l’aide. Cora cria de toutes ses forces, mais nul membre de sa garde ne vint à son secours. « Imbéciles ! » pesta-t-elle. « Je vous ferais couper la tête ! »
Elle voulut guérir sa blessure à l’aide de ses pouvoirs, mais aucun de ses efforts n’était suffisamment probant. Et pour cause, Cora était incapable d’utiliser la magie dans un état d’ébriété comme le sien. Elle couva d’un regard désespéré les membres de sa garde personnelle, mais ceux-ci étaient bien trop occupés à chasser la petite Alice. Aucun d’entre eux ne s’était rendu compte que leur Reine se trouvait à leurs pieds, cachée sous les ronces et visiblement en fâcheuse posture.
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Mer 7 Avr - 0:26
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→ Equipe A | Jour 3
Pour des gens qui sont des habitués du domaine, on ne peut pas dire que tout roule pour vous ! Ce que je veux dire, c'est qu'on a déjà vu des touristes en de meilleures dispositions. D'accord, on a compris que vous ne vous appréciez pas, mais ce n'est pas une raison pour vous infliger tous ces désagréments personnels en prime. On a pas idée de s'écharper dans un environnement pareil, ça va pas bien là-dedans hein.
Quoiqu'il en soit Alice, c'est une nouvelle chute qui te permet d'échapper à la Reine de Cœur et si c'est un stratagème un peu radical, il faut avouer que ça fonctionne plutôt bien pour le moment. Ta curiosité t'a cependant perdue car quelques gardes t'ont malheureusement aperçue et se sont lancés à ta poursuite avant que tu ne te laisses glisser. Ils n'ont pas réussis à t'attraper mais ils savent que tu es là et feront tout pour te retrouver, eux aussi. En attendant, tu comptes bien les prendre de vitesse et tu cours le long de la corniche. Jusqu'à ce que tu rejoignes le chemin principal, bordé de rosiers gigantesques, et que tu entendes un ❝Pssst, par ici !❞ qui se murmure au-travers des haies. Tu bifurques aussitôt, te doutant bien que de toute façon, rester sur le grand axe n'était pas l'idée du siècle. ❝Je connais un endroit où ils ne te trouveront pas !❞ fit l'homme en s'inclinant, chapeau haut-de forme à bout de bras. Tu connais cet homme, comme tu connais les effets de ce chapeau, mais néanmoins c'était présentement le seul moyen disponible pour t'envoyer loin et te mettre en sécurité. Aussi tu acceptas et il tourna son chapeau pour vous deux. C'est dans la maison du Lièvre que tu atterris, le Chapelier à tes côtés. Visiblement, c'était l'heure du thé car plusieurs convives se trouvaient à table : le Lièvre bien entendu, un Loir occupé à siroter sa boisson, et le Chapelier qui reprit place. Ils t'invitèrent à les rejoindre ce que tu fis car ton moral se trouvait encore en berne, après toutes ces aventures. Tu passas un agréable moment et te délectas des pâtisseries que l'on te proposait. En retour de cette protection qu'il t'avaient offerte, ils te demandèrent de leur rendre la pareille et de leur faire plaisir en répondant à leurs devinettes.
Aussi, le lièvre commença : ❝Pas de pieds, pas de mains, pas d’ailes, mais je monte au ciel. Qui suis- je ?❞.
Puis le Loir poursuivit en ces termes : ❝Mon premier est plus gros qu’une souris Mon deuxième est un article démonstratif Mon troisième n’est pas une partie Je vois avec mon quatrième Mon tout est un plat régional❞.
Et le Chapelier te proposa cette dernière devinette : ❝Deux sœurs, L'une regarde vers le Nord. L'autre regarde par le Sud. Mais elles peuvent se voir sans utiliser de miroir. Comment est-ce possible ?❞
Ils te resservent alors un thé, en attendant tes réponses. Le temps presse car au loin, tu entends les soldats de la Reine qui te cherchent activement et qui se rapprochent, n'ayant pas renoncé à te livrer à la Royauté du pays.
Quant à toi Cora, il semblerait que pendant ce temps-là, tu ne fus pas épargnée non plus. Non contente d'avoir été rapetissée par gourmandise, te voilà maintenant en fuite face à tes propres gardes. Manque de chance, l'un d'eux te piétine et te blesse. Tu as beau lui hurler dessus, le menacer et lui faire de grands gestes rien n'y fait. De dépit, tu te retires dans un coin plus tranquille pour te reposer. Mais le problème lorsqu'on est aussi petit que toi, c'est que rien ne se trouve à sa portée. Rien excepté l'herbe, les fleurs et...les gouttes de pluie qui commencent à tomber ! Avant que tu n'aies pu l'esquiver, une petite perle de rosée glissa de la feuille sous laquelle tu t'étais abritée, te noyant de la tête au pieds ! Tu as bu la tasse et alors que tu mesures l'ampleur des dégâts, tu te rends compte que ta vue a changé et que les choses s'en retrouvent toutes perturbées. Si le Pays des Merveilles a toujours été réputé comme étant coloré et dynamique, voici maintenant que tu le contemplais dans sa version la plus étrange : en négatif. Tu avais beau cligner des yeux, tout se ressemblait et les contrastes étaient inversés. Ainsi, les choses les plus claires devinrent ombres et la noirceur t'éblouissait désormais. C'était sans compter sur le chat du Cheshire, qui était soudainement apparu devant toi avec comme à son habitude, ce sourire carnassier qui le caractérisait tant. Profiteur et espiègle, il sentait que c'était le moment opportun pour te lancer un défi, te cueillant au moment où tu étais la plus vulnérable pour l'emporter sans fournir le moindre effort. Ton état était peut-être diminué, mais ta fierté elle, était encore intacte. Aussi, en impétueuse Reine de Cœur que tu étais, tu acceptas ce pari, te promettant de trouver la maison du Lièvre la première. Après tout, c'était ton domaine, comme tu n'avais cessé de le brailler à tue-tête depuis ton arrivée. Tu en connaissais donc tous les secrets et tous les raccourcis. Te plaçant à l'extrémité d'une allée, tu attendis le départ pour t'élancer comme tu le pouvais en direction de la chaumière, main sur le genou que tu n'avais pu soigner par ivresse. Avec un peu de chance, tu trouveras bien quelqu'un pour s'acquitter de cette tâche une fois sur place.
→ Pour ce jour 3, votre objectif commun sera une fois encore de vous retrouver.
→ L'objectif commun du jour 2 n'ayant pas été validé, vous conservez les malus du tour précédent.
Cora > Pour avoir tiré le dé de la Boisson, ta mission sera de faire la course avec le Cheshire Cat et d'arriver la première à la maison du Lièvre de Mars. Pour se faire, lorsque tu seras prête, tu posteras une suite de 4 petits Rps, à très exactement 15 minutes d'intervalles chacun. Pas de dés pour ce jour o/
Alice > Pour avoir tiré le dé du Chapeau, ta mission sera de répondre correctement aux énigmes de tes camarades, afin qu'ils puissent te laisser sortir et tenter de rentrer chez toi. Pas de dés pour ce jour o/
Alice éprouvait une certaine sérénité à se retrouver en un lieu amical. Il faut dire que depuis qu’elle avait remis les pieds à Wonderland, ça n’avait pas été de tout repos, et voir un cadre connu, des visages souriants, et l’ambiance de la Tea Party n’était pas pour lui déplaire. Elle but le thé avec plaisir et dévora les pâtisseries avec gourmandise. Voilà qui lui mettait du baume au cœur, et les bons mots du Chapelier fou vinrent éclairer quelque peu sa mine renfrognée. Mais, il semblerait que tout ait un pris, dans ce fichu royaume, et si celui qu’Alice avait à payer n’était pas des plus exorbitants, du moins était-il inhabituel ! Résoudre des énigmes, rien que cela. Ce fut le lièvre qui ouvrit le bal :
« Pas de pieds, pas de mains, pas d’ailes, mais je monte au ciel. Qui suis- je ? »
Alice prit le temps de réfléchir avant de répondre. Si cela n’avait ni pied, ni main, ni aile, ce n’était pas un être vivant, déjà. Un objet ? Allons bon ! Aucun objet au monde ne permettait de monter au ciel ! Alors quoi ? Un élément de la nature ? Qu’est-ce qui, dans la nature, montait au ciel sans être un animal ? Son regard se perdit un instant dans le vague, regardant sans la voir la théière encore un peu fumante, dont les volutes s’élevaient doucement dans les airs. Fumante ? S’élevant doucement dans les airs ?
« La fumée ! » s’écria-t-elle soudain, surprise elle-même de son accès de lucidité.
Le lièvre sourit, mais ne répondit rien. Ce fut le loir qui prit la relève :
« Mon premier est plus gros qu’une souris. Mon deuxième est un article démonstratif. Mon troisième n’est pas une partie. Je vois avec mon quatrième. Mon tout est un plat régional. »
Le front de la jeune femme se plissa tandis qu’elle se creusait les méninges. Qu’est-ce qui était plus gros qu’une souris ? Beaucoup de choses, à dire vrai. Mieux valait commencer par autre chose. Mon deuxième est un article démonstratif… Cette ? Ce ? Ca ? Bon, passons à la suite. Si ce n’est pas une partie, c’est un tout. Ou un entier. Voilà qui était assez restreint en termes de possibilités. Quant à ce qui permettait de voir, ce ne pouvait être que l’œil ! Un plat qui se terminait avec le son œil… Mmh à première vue, cela ne lui disait rien. Entier-oeil ? Encore moins ! Tout-oeil ? Touille ? Voilà qui semblait déjà plus plausible ! Ratatouille ? Un rat était plus gros qu’une souris, ce qui ferait sens avec le choix de la souris comme comparatif. Mais ta était un possessif et pas un démonstratif… Bah, qu’importe ! Elle n’avait rien d’autre à proposer de toute façon…
« Ratatouille ? »
Enfin, ce fut au tour du Chapelier de lui proposer son énigme :
« Deux sœurs, l'une regarde vers le Nord. L'autre regarde par le Sud. Mais elles peuvent se voir sans utiliser de miroir. Comment est-ce possible ? »
Nord, Sud…. Sur une boussole, les deux étaient à l’opposé. Comment se voir lorsqu’on est à l’opposé l’un de l’autre ?
« Elles sont face à face ? »
Elle n’en était pas sûre, mais de toute façon, c’était la seule explication un tant soit peu tangible. Elle espérait juste avoir bon, car des bruits de pas se faisaient entendre, la garde se rapprochait...