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Physique & Caractère

Les yeux bleus, les cheveux châtains, Jefferson est un jeune père qui a développé une certaine passion pour les couvre-chefs. Même s’il mesure un mètre quatre-vingt-trois, il les dépasse aisément quand un chapeau recouvre ses cheveux ébouriffés. Des sourcils charnus étoffent un peu plus son regard, et une barbe de quelques jours vient encadrer son visage masculin. À cause de son passé tragique, il a une grosse cicatrice tout autour de son cou, qu’il tente de cacher sous des foulards. Il a également une petite cicatrice sur la tête, dû à sa chute quand était plus jeune, mais ses cheveux masquent ce léger détail. Jefferson a une silhouette assez mince, bien que des traits dessinent quelques muscles. Côté vestimentaire, il a tenté de nombreux styles. Allant de l’homme mystérieux, à l’homme pauvre en passant par l’homme chic. Quand il était passeur de portes, Jefferson avait des habits sombres, qui reflétaient parfaitement sa personnalité mystérieuse. Quand il a construit sa propre famille, il opta pour des habits sobres et tristes, n’ayant aucun moyen de se payer de jolis tissus : il préférait se passer de vêtements pour habiller correctement sa fille. Et depuis Storybrooke, Jefferson s’habille assez chic, pour retrouver un minimum d’identité.



La famille est ce qui compte le plus pour Jefferson. Ayant déjà perdu sa femme, il ne lui reste plus que sa fille, Grace. Il lui est dévoué depuis qu’il l’a retrouvé, et se montre très protecteur envers elle. Un côté de lui se montre encore anxieux et stressé, ayant peur que quelqu’un les sépare une nouvelle fois. Pendant de très, très longues années, Jefferson a fait en sorte de trouver un moyen pour retrouver sa fille… On peut dire qu’il est déterminé, tenace et travailleur. Fabriquer des milliers de chapeaux n’est pas à la portée de tout le monde. De plus, ses couvre-chefs ne sont pas hideux, Jefferson a un talent, il est doué dans son Art, et se montre très imaginatif ; aucun chapeau ne se ressemble. Ce côté travailleur l’a privé d’une vie sociale, de ce fait, il est assez solitaire et… un peu… Psychopathe sur les bords. Jefferson peut très vite s’emporter quand une idée lui traverse l’esprit, il n’hésitera pas à faire du mal pour arriver à ses fins, aussi instable soit-il… Ceci dit, il ne tue pas. Jamais, même si son impulsivité peut le guider à lui faire commettre des actions dangereuses. À cause de sa vie antérieure, Jefferson est très méfiant, et ce, envers tout le monde. Il est assez discipliné donc il se montrera courtois, sans aller plus loin ; il n’accorde jamais sa confiance. Par contre, c’est un bon acteur, il manipule les gens assez facilement et son intelligence peut le guider assez loin dans ses idées… Qu’elles soient mauvaises ou bonnes. Pour résumer, Jefferson est une personne de bien, qui ne se laisse plus berner aussi facilement qu’avant, et qu’à cause de son passé, il a des sauts d’humeur, qui peuvent en dérouter certain.

Histoire

Il était une fois...
Certains souvenirs s’effacent au cours de la vie, la perte de mémoire est propre pour tout à chacun. Concernant Jefferson, il lui manquait une grosse partie de son enfance. On lui a narré quelques points… Ni plus, ni moins. Les vagues souvenirs qui lui restent ne sont pas très intéressants, mais… précieuses. La première chose dont il se souvenait, c’est la douce odeur de gâteau qui émanait du four rustique. Quelques bibelots et des fleurs sèchent qui étaient entreposés au bord de la cheminée où crépitaient des flammes mouvementées. Il se souvenait d’une voix féminine, douce, qui lui murmurait l’amour qu’elle portait pour lui. La pauvreté guidait son quotidien, il était dur de s’acheter une nouvelle paire de chaussures. Et puis, le souvenir le plus marquant était le plus terrible… Jefferson se souvenait de s’être enfuit, courir aussi vite qu’un cerf pris en chasse. Une flèche lui transperçait la peau, tombant dans une falaise. Cet incident lui avait fait perdre la mémoire. Quand il se réveilla, une personne âgée le soignait dans son antre. Grace a elle, il survit à ses multiples blessures. Mais jamais, Ô grand jamais, il retrouva l’entièreté de la mémoire de sa vie passée. C’était peut-être triste, mais Jefferson n’avait pas le choix. Il se ré-adapta à sa nouvelle vie.

Voler c’est voler, repeindre ses volets.
C’était encore un enfant, quand il commença à voler. Je ne parle pas de voler comme un oiseau, non. Je parle de voler… De la nourriture, par exemple. La vieille dame qui l’avait recueilli n’avait pas beaucoup d’argent, elle se contentait de se nourrir grâce à son potager. Elle n’avait jamais vu une pièce d’or de sa longue vie, et maintenant qu’il y avait une bouche en plus à nourrir, Jefferson devait l’aider. Le marché dans la ville voisine était devenu sa cible, il était tellement facile de voler quelques marchandises au bord des étalages. Légumes, fruits, poissons. Le plus difficile restait les tissus, mais avec un peu de savoir-faire, de discrétion et de patience, l’enfant arrivait à faucher le stand. De ses doigts gonflés par l’âge et du mauvais état de la maison, la vieille dame arrivait encore à confectionner des vêtements à Jefferson. Il la regardait coudre pendant des heures, ça l'émerveillait. La personne âgée était très douée, elle avait passé sa vie entière à confectionner ses habits et ceux de son feu mari, ancien Chapelier. Dans le sous-sol, étaient entreposées quelques-unes de ses créations. Un des chapeaux à haut-de-forme était magique, avait dit la vieille femme. Si l’enfant réussissait à confectionner un couvre-chef, il serait à lui lors de sa majorité.

Qui sème le vent, court après son chapeau.
Après quelques semaines de galère, Jefferson termina son chapeau. Ce n’était pas le plus beau, ni le plus parfait, mais il y avait mis tout son cœur pour cette première pièce. Les efforts du garçon avaient été perçus par la dame âgée, qui lui promis le Chapeau Magique le jour de sa majorité. Les années passaient, et les jours se ressemblaient. Jefferson était à présent adolescent, et passait son temps à voler. Le temps des marchés était révolu, maintenant il commettait ses méfaits dans des maisons. Il lui arrivait de partir tout un mois pour parcourir les contrées lointaines, et ramener un bon butin. Hélas, la vieille dame n’était plus toute jeune, l’heure de la fin arrivait à grand pas. Quelques minutes avant sa mort, elle demanda à son fils adoptif de prendre le haut-de-forme qu’elle le lui avait promis, et de le mettre sur sa tête. La vieillarde attrapa une petite bourse sous son oreiller, plongea sa main tremblante à l’intérieur. Elle plaça sa main devant le visage de Jefferson, puis l’ouvrit en soufflant sur le contenu dispersé dans sa paume. De la poudre bleue vola sur la figure de l’adolescent et sur le chapeau. Le couvre-chef s’envola de quelques centimètres, tournoya sur lui-même en une dizaine de secondes puis, il se reposa avec délicatesse sur les cheveux de Jefferson.

L’âge ne compte pas, à moins d’être un fromage.
Plusieurs questions venaient s’emmêler dans la tête de Jefferson, mais il n’eut pas le temps d’y réfléchir plus. Avec la mort de celle qui l’avait pris sous son aile, il se retrouvait seul, livré à lui-même. Les premiers mois furent difficiles, il avait perdu son repère, son pilier. Pendant tout ce laps de temps, Jefferson avait mis le chapeau magique de côté, ignorant le pouvoir qu’il renfermait. La vieille dame s’était éteinte avant même de pouvoir lui expliquer ce qu’il avait de magique… Et Jeff ne connaissait rien en magie. Ce fut pendant son déménagement, qu’une chose insensée se produisit : Jefferson tenait dans ses mains le chapeau, puis le jeta au sol (il voulait s’en débarrasser, il ne lui était d’aucune utilité et en plus, il prenait de la place pour rien). Un grand et puissant tourbillon violet s'émana du chapeau magique. Tout d’abord surpris, Jefferson se pencha sur la masse violette, se demandant la signification de cette mascarade. Hésitant, il avança un pied à l’intérieur de la brume et aussitôt, il fut aspiré à l’intérieur de celle-ci, comme un vortex. Il se retrouva dans une vaste pièce, encadrée de vingt-huit portes, toutes différentes les unes que des autres. Il eu du mal à comprendre ce qui lui arrivait au début, mais en réalité, ces portes menaient sur différents mondes.

Ne pas avoir la patience de patienter.
Désormais, il lui était possible de voyager de monde en monde grâce au chapeau magique. Depuis qu’il avait découvert la faculté du haut-de-forme, Jefferson ne se séparait plus de lui. Il commençait à se faire une réputation parmi les magouilleurs, c’est ainsi qu’il rencontra William et un dénommé Rumplestiltskin. Jefferson voyageait également à travers les mondes magiques pour voler des objets, acquérir des trésors magiques, ou bien alors servir d’escorte entre deux mondes (tel un passeur de portes). Son chapeau lui avait ouvert des portes (au sens propre comme au sens figuré), sa vie d’avant était bien enfouie dans le passé. Ses boulots n’avaient rien d’honnête, il s'était fait beaucoup d'ennemis, et il n’avait même pas une habitation fixe. Il dormait à droite et à gauche, en fonction du monde auquel il se trouvait. Un jour, il se rendit dans le royaume de Camelot, pour voler quelques trésors du roi. Et pour une fois, les choses n’allaient pas se passer comme prévues. En arrivant dans la salle des trésors, Jefferson rencontra une autre voleuse, du nom de Priscilla. À peine avait-il eu le temps de s'échanger leur prénom, que des gardes menaçaient d’arriver dans la salle. Guidé par l’adrénaline, Jefferson décida de s’enfuir avec la jeune femme. C’est ainsi, que commença leur collaboration. Les 2 voleurs commettaient beaucoup de vandalismes, ce qui les rapprocha de plus en plus.

L’amour est le poison, et le remède à la fois.
À force de travailler ensemble, main dans la main, ce qui devait arriver, arriva. Jefferson et Priscilla étaient tombés amoureux, et ne tardèrent pas à officialiser leur amour en se mariant. Seulement quelques mois après, Prescillia tomba enceinte, pour le plus grand bonheur du couple. Ils nageaient dans le bonheur, et la petite Grace venait sceller cet amour inébranlable. Jefferson était le plus heureux des pères et des maris. Sa vie était parfaitement comblée, il ne pouvait espérer mieux. Cela dit… Il était de plus en plus difficile pour le couple, d’acheter ce qu’ils voulaient. L’argent commençait à manquer, et Jefferson désirait que sa famille ne manque de rien. Pendant quelques mois, Jefferson reprit son métier de voleur, traversant divers mondes à la cherche de précieux objets. Mais… il revenait bredouille, il ne trouvait rien de valeur. Le père de famille vivait dans le stress permanent, et dans la peur de ne plus pouvoir nourrir sa famille. Il ne pouvait se résoudre à revivre dans la pauvreté. C’est alors que William, lui donna un tuyau pour régler ses problèmes d’argent. Une montre à gousset, valant une petite fortune. Cet objet appartenait au Lièvre de Mars, au Pays des Merveilles. Normalement, il en aurait assez, pour sauver sa famille. Il n’en fallait pas plus à Jefferson pour y aller. Il prit son chapeau et partit au Pays des Merveilles.

Alice au pays des Merguez.
La montre à gousset était son objectif principal. Jefferson n’eut pas de mal à repérer la maison du Lièvre de Mars, et s’infiltra dans la demeure sans réel souci. Jefferson avait acquis une certaine notoriété dans l’art de voler, et il avait peut-être trop confiance en lui, pour ne pas surveiller ses arrières. Fouillant l’habitation, le propriétaire arriva chez lui et… assomma Jefferson. Une chose est sûre : il pouvait oublier son délit. Quand Hightopp reprit connaissance, il était attaché sur une chaise, avec une tasse de thé posé devant lui. … Son… Son chapeau !?! Jefferson essayait de se débattre, mais les liens étaient solidement attachés. Le Lièvre avait piqué son couvre-chef et en plus, il l’obligeait à boire son fichu thé ! Pire encore… Le pouvoir de la montre à gousset dépassait l’entendement. À cause d’elle, Jefferson fut bloqué dans une boucle, l’obligeant à boire continuellement du thé. Il était bloqué dans cette spirale, refaisant toujours les mêmes gestes et revivant toujours la même scène. Imaginez-vous… Revivre la même scène, encore et encore… Ça avait de quoi vous faire devenir fou. C’est ce qui arriva au jeune père de famille. La folie l’avait emporté, n’ayant plus aucun lien avec la réalité. Le Lièvre avait l’air de bien s’amuser du sort de son prisonnier… Maudit lapin.

La mort est une surprise que fait l’inconcevable au concevable.
Peu de temps après, son amour accompagnée du Lapin Blanc, réussirent à libérer Jefferson des griffes du Lièvre. Bien qu’encore sonné par le maléfice de la montre à gousset, Hightopp partit à la recherche de son chapeau avec sa femme, dans toute la maison. Avec beaucoup de retard, ils réussirent à trouver le couvre-chef, sauf qu’au même moment, le Lièvre rentra de sa chasse. C’est alors qu’une course-poursuite se déroula dans la maison, les Hightopp réussirent à quitter la demeure, non sans mal… Priscilla fut touchée par une flèche d’un des gardes. Le ciel tomba sur la tête de Jefferson, qui était impuissant face au destin scellé de son épouse. Elle n’en avait plus pour très longtemps, et sous peu, Jefferson se fera tuer sur place lorsque les gardes les rattraperont. Impuissant… Jefferson supplia à sa femme de se relever, mais il était trop tard. Priscilla lui demanda de rentrer chez eux et de prendre soin de Grace. Non… NON ! Ce n’était pas possible… Non… Anéanti, Jefferson n’eut pas d’autre choix que d’écouter les derniers vœux de son épouse. Après un adieu poignant, il quitta le monde des merveilles… Veuf. Depuis ce jour dramatique, Jefferson ne toucha plus à son chapeau, qu’il prit soin de cacher dans un coin de la maison.

Il suffit d’une pomme pourrie pour que les choses tournent mal.
Regina… Cette douce Regina… Ils se connaissaient depuis des années, grâce à Rumplestiltskin. Elle avait voulu faire ressusciter son amour, Daniel. Jefferson avait trouvé une personne qui pouvait l’aider à faire revenir Daniel d’entre les morts, le Docteur Victor Frankenstein. Lui seul avait ce grand pouvoir, il était donc la seule chance à Regina. Malheureusement… Ça ne se passa pas comme prévu. Victor ne fût en mesure de faire revenir l’amour de la Reine. Jefferson en était peiné pour elle… À l’époque. Mais aujourd’hui, Hightopp ne pensait plus à sa vie d’avant, il se consacrait à sa fille. Pour subvenir aux besoins, il confectionnait des chapeaux qu’il vendait sur les marchés, ainsi que des champignons. Même si ça ne lui apportait pas beaucoup de sous, il pouvait nourrir sa petite Grace. Mais un jour, sa vie antérieure le rattrapa, avec la venue de la Reine en personne, chez lui, dans sa petite maison qui tenait à peine debout. Regina souhaitait aller au Pays des Merveilles, et Jefferson était le seul à pouvoir l’aider, grâce à son chapeau. Il en était hors de question ! Il… Il avait perdu sa femme dans ce monde maudit, et il n’avait plus retouché à son haut-de-forme depuis ce drame. Même si Regina lui promis d’offrir une merveilleuse vie à sa fille… Jefferson ne pouvait pas accepter. Non. Il avait bel et bien tiré un trait sur son passé. Il déclina l’offre alléchante de la Reine, et retourna confectionner un autre chapeau. Par manque de moyen, Jefferson devait refuser à sa fille des nouvelles peluches, dont une qui lui plaisait particulièrement sur le marché, mais son prix était bien trop faramineux. Avec amour, Jefferson lui confectionnait une peluche ressemblante, mais ça faisait peine à voir. Grace devait se contenter des moyens du bord, alors qu’elle méritait tellement mieux… Entre la perte brutale de sa maman et la vie dans la pauvreté… Le jour d’après, Jefferson confia sa fille aux voisins, promettant qu’il allait très vite revenir… S’il savait… Quel inconscient.

Qui ose peindre mes roses en rouge !
Finalement, Jefferson accepta le marché avec la Reine Regina. Il activa son chapeau magique, pour qu’ils se rendent dans le pays des merveilles. Ce fût avec beaucoup de mal, que Jefferson entra dans le monde, ayant une flopée de souvenirs qui lui revenait en mémoire. Il guida la Reine au plus vite, dans l’espoir de quitter ce monde incessamment sous peu. Il haïssait tellement ce pays… Très vite, Jeff et Regina se retrouvèrent devant un labyrinthe, ils devaient donc emprunter les voies pour se rendre au cœur des immenses haies. Regina ne l’entendait pas de cette manière, et utilisa sa magie pour parvenir jusqu’à ses fins, en brûlant les haies qui se trouvaient sur son chemin. Hightopp n’était pas très confiant, il savait à quel point la Reine de Cœur était sournoise et méchante envers ceux qui osaient la contrarier (directement et indirectement). Regina arriva à sa quête, devant un mausolée où elle prit un des nombreux coffres. Au même moment, les gardes de la Reine de Cœur arrivèrent. Fuyant en toute hâte, ils réussirent à retourner devant la porte du pays des merveilles. Sauf que… Regina dupa Jefferson. Grace a un champignon, elle fit revenir un homme… Son père. Et il y avait un gros souci : lorsqu’on empruntait les portes du chapeau, il devait avoir le même nombre de personnes entrant, si on voulait ressortir. Regina lui bloqua les pieds pour qu’il ne s’approche pas de la porte et ainsi, elle sortit du monde avec son père. Jefferson était pris au piège. Les gardes l’amenèrent voir la Reine de Cœur.

Qu’on lui coupe la tête !
Grace… Jefferson n’avait plus aucun moyen de la voir. Il bouillonnait, sa colère contre Regina ne cessait de s’agrandir. Tout ça, c’était à cause d’elle ! C’était de SA faute !! Tout ça pour reprendre son vieux père tout croulant… Elle n’avait pas de cœur. Jefferson fut convoqué devant la Reine de Cœur. L’ancien voleur lui expliqua tout en détail et en récompense (drôle de récompense), la Reine ordonna sa décapitation… Il aurait dû mourir… Pourtant, son cerveau, ses yeux, sa bouche, toute sa tête fonctionnaient encore. Face à cette surprise, la Reine revue son jugement : il retrouve son corps à condition de lui fabriquer un chapeau magique. Jefferson n’avait pas le choix, alors il accepta sans gaieté de cœur… Comme promis, la tête de Jefferson fut cousu à son corps, et il put commencer à la fabrication de chapeaux. Un chapeau, deux chapeaux, cinq chapeaux, dix chapeaux… Toujours pas de magie. Vingt chapeaux, cinquante chapeaux… Cent chapeaux… Toujours rien, pas de chapeau magique. Peu à peu Jefferson perdait la raison. Il avait pu quitter le château de la Reine, et se construire une maison non loin du palais, pour continuer ses chapeaux. Il mangeait chapeau, buvait chapeau, dormait chapeau… Vivait chapeau.

Le Chapelier Fou à Storybrooke.
Toujours des chapeaux… Jefferson en avait au moins fabriqué des milliers, et aucun n’était magique. Entre deux tasses de thé, un énième chapeau se fabriquait. Ainsi de suite. C’était devenu son quotidien. Un matin, quand il se réveilla… Il ne se retrouvait pas dans sa petite maison en bois, mais dans une maison très… moderne, et assez grande. Il n’était plus dans le monde des merveilles. Il mit quelques jours à découvrir ce qu’il s’était passé. Les habitants de Storybrooke avaient perdu la mémoire, sauf lui… Regina et Rumplestiltskin (devenu Monsieur Gold). Une chose était sûre : Jefferson ne voulait pas rester ici. Il devait fabriquer un chapeau pour retrouver sa fille, car dans cette ville, Grace n’avait plus le moindre souvenir de son vrai père. Une fois de plus, Hightopp passait ses journées entières à la construction du fameux couvre-chef. Les jours passaient… Les semaines défilaient… Les mois filaient… Les années se succédaient. Vingt-huit ans… Le temps était figé à Storybrooke, personne n’avait retrouvé la mémoire et les jours se ressemblaient. Et personne ne vieillissait. Ça faisait vingt-huit ans que Jefferson tentait de refaire un chapeau magique… En vain. Jusqu’à la venue d’une drôle de femme… Emma… Emma Swan.

Si le plan A ne marche pas, il reste encore 25 lettres dans l’alphabet.
L’arrivée d’Emma se fit ressentir, quand elle arriva à Storybrooke. Les aiguilles de l’horloge s’étaient même mis à refonctionner. Jefferson le sentait : la jeune femme avait de la magie en elle. Elle pouvait très certainement l’aider, dans la confection d’un chapeau. Il devait donc organiser un plan, pour la faire venir chez lui… Mary Margaret lui facilita la tâche, car elle était en garde à vue. Les deux femmes étaient assez proches, Jefferson avait une idée derrière la tête... Capturer Mary Margaret, ainsi, Emma partirait à sa recherche. Et je dois dire que… son plan fut un véritable succès. En soirée, Jefferson manqua de peu de se faire renverser par la voiture d'Emma, alors qu’il marchait sur le bord de la route. Il simula avoir une douleur à la cheville, pour que la jeune femme le raccompagne jusque chez lui. Il invita même Emma à entrer pour boire une tasse de thé… Thé qui contenait une légère drogue. Son plan se déroulait avec succès. Même si Emma trouva un moyen de s’échapper à son réveil, elle fut vite rattrapée par Jefferson. C’était simple : Emma devait fabriquer un chapeau… Mais, Emma était bien plus rusée qu’il l’avait imaginé… Elle réussit à s’enfuir en l’assommant, délivrant par la même occasion Mary Margaret qui était prisonnière dans le manoir.

Si vous mettez le pied sur une vipère, vous risquez une mort sûre.
Regina… Encore Regina. Elle avait encore besoin de Jefferson, elle voulait récupérer une pomme dans un autre monde… Jefferson était très réticent à l’idée de l’aider une fois encore, il gardait un goût très amer de la dernière fois où il lui avait rendu service. Cependant… Regina lui prêta un bien étrange objet… Son chapeau magique. Bien qu’il n’ait pas changé, il ne pouvait fonctionner sans magie à Storybrooke. Mais, Regina avait plus d’un tour dans son sac, et grâce à une bague sentimentale, le chapeau put ouvrir une petite brèche. Jefferson attrapa la fameuse pomme empoisonnée, attendant que la Maire de la ville, réalise son souhait en échange : il souhaitait oublier ses deux vies, et repartir de zéro. Elle le lui promit une fois son but accompli. Sauf que le plan de Regina se retourna contre son fils Henri ce qui voulait dire que le marché avec Jefferson était rompu. Le pauvre Chapelier était voué à se rappeler de ses deux vies, et à regarder sa fille vivre sa vie avec des faux parents… Pour se venger, Jefferson s’infiltra dans le centre de psychiatrie de Storybrooke, en droguant une infirmière de garde grâce à son fameux thé. Il libéra une des patientes, Belle. Cette jeune femme devait prévenir Gold, en lui expliquant que c’était de la faute de Regina si elle était enfermée en psychiatrie depuis vingt-huit ans… Œil pour œil, dent pour dent.

Tel un outremangeur souffrant de constipation depuis des semaines, nous devons évacuer.
La malédiction… Toute mauvaise chose a une fin. Monsieur Gold fit apparaître une épaisse fumée violette pour ramener la magie en ville, et Emma déposa un vrai baiser d’amour à son fils – qui était entre la vie est la mort. Cet acte fit revenir tous les souvenirs des habitants de Storybrooke, ils retrouvent tous la mémoire… Pour Jefferson, tout ce qui comptait, s'était sa fille, il n’en avait cure des autres. Il tentait à plusieurs reprises de s’approcher de Grace mais… il n’osait pas, se sentant honteux de l’avoir laissé seule avec les voisins pour une stupide mission de la Reine Regina. Cette émotion le bouffait encore plus que d’habitude, et il décidait de laisser sa fille tranquille… Jusqu’à ce qu’il aperçoive un avis de recherche, écrit et dessiné par Grace, en disant qu’elle recherchait son papa… Il passa des heures a contempler cet avis, et c’est Henri qui l’interrompit dans ses pensées mélancoliques. Une discussion s'était mis en place entre l’enfant et le Chapelier, au fil de la conversation, Henri le poussait à retrouver sa fille… Jefferson était tétanisé comme jamais il l’avait été. Néanmoins il prit son courage à deux mains, et décida de l’attendre à la sortie de l’école. Les mains moites, les yeux étrangement humides, les secondes passaient lentement… Après des minutes aussi longues que la liste de méfaits de Regina, ce fût l’heure. Il voyait Grace… Celle-ci l’avait directement reconnu. Le père et la fille se serraient dans les bras, profitant de ce bonheur tant désiré parmi les autres parents. Jefferson avait enfin retrouvé sa petite Grace.

Et ils vécurent heureux, ensemble.
Oh, vous n’avez pas idée à quel point Jefferson était heureux. Il ne pouvait l’être plus. Après des années, à attendre les retrouvailles avec sa fille, voilà qui était chose fait désormais. Ils ne se quittaient plus, et passaient tout leur temps ensemble. Grace vivait dans le manoir avec son père, elle avait même retrouvé tous ses jouets. Il n’y avait plus rien qui comptait pour le chapelier, à part sa fille. Il ne souhaitait plus prendre part aux divers incidents qui émanaient en ville, il se créa une petite bulle de cocon, pour rester qu’avec sa fille et rattraper toutes les années perdues. Il voulait qu’on le laisse tranquille, qu’on l’oublie. C’est pour quoi, Jefferson se fit très discret durant quelques années. Les seules fois où il allait en ville, c’était pour emmener Grace à l’école. La plupart du temps, il restait à la maison. De temps en temps, les Hightopp faisaient une petite sortie dans la forêt pour cueillir des champignons, où ils allaient pêcher dans un petit étang non loin du manoir, ou alors ils jouaient à cache-cache dans les bois. Ils avaient très vite retrouvé leur complicité. Avec les années, Jefferson accepta que sa fille sorte pour voir d’autres copines, même si la crainte d’être à nouveau séparé de Grace le rongeait constamment…

C'est officiel, tu fais partie de l'aventure !
Toutes mes félicitations pour ta validation. Maintenant, il ne te reste plus qu'à nous rejoindre pour de folles histoires. Cependant, il y a encore quelques petites tâches à accomplir avant de devenir un personnage de conte à part entière. Laisse-moi te guider...

Il s'agit d'aller faire valoir ta nouvelle identité nouvellement acquise et pour cela, il te faudra Recenser ton avatar ainsi que ton Personnage de conte car bien que cela puisse arriver parfois, c'est toujours désagréable de se retrouver un jour avec son double par accident. Tu peux également faire valoir ta position et nous renseigner ton activité professionnelle, surtout si celle-ci nécessite des ajustement de lieu, par exemple.
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Pour ce qui est du reste, tu peux flâner tranquille : je m'occupe du reste ! Tu viens donc de rejoindre avec succès le groupe des Clepsydres et ton compte s'est vu crédité de 10 écrous d'or pour ne pas débarquer les poches vides. N'hésite pas à contacter un membre du staff à la moindre question ou requête ! A présent, il ne me reste plus qu'à te souhaiter beaucoup de plaisir chez nous !

♔ La note de Regina : Ah mon cher Jefferson, je vois que tu as finalement la rancune tenace ! J'imagine qu'il te faudra la surmonter, au vu des nouvelles aventures que nous allons entamer ensemble dans ce nouveau royaume qu'est UntoldTale : mais tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même car aux dernières nouvelles, je ne t'ai pas demandé de m'y accompagner Quoiqu'il en soit, j'ai beaucoup aimé te lire et découvrir ces parties de l'histoire du Chapelier que tu as créé. Un personnage haut en couleurs, sensible et déterminé à la fois : un joyeux et savant mélange qu'il me tarde de voir en jeu et surtout sous ta plume que je sais soignée et extravagante à souhait ! Encore une fois bravo pour cette superbe fiche que j'ai lu avec plaisir