“Tout a une voix, tout a une histoire. Et les récits inachevés se cachent partout.”
Les Mémoires d’Elizabeth Frankenstein



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Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.
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TW : PTSD, Guerre, Mort ( eeeet sans doute des propos vulgaires sinon c'est pas drôle.)

✤ Leonidas Vallis ✤

  • 30 ans
  • Mercenaire, il prend également des p'tits jobs, pas pour rendre service, surtout pour ramener du beurre dans les épinards
  • L'Iliade - Achille (Personnage de la mythologie grecque)
  • Grèce Antique, il est prince de Phtie
  • Untoldtale
  • Engrenage
  • Luke Pasqualino (+ avatar by avatarsandcrap)

- Il est fils d'une néréide (Thétis), ce qui fait de lui un demi dieu. Et donc... Un jouet de choix pour ces derniers.
- Une histoire raconterait que sa mère l'a baigné dans le Styx pour le rendre indestructible. C'est une pauvre fable pour gosse. Achille n'est pas plus indestructible qu'un autre. Percez d'une flèche son talon, ou une toute autre partie de son anatomie, il douillera pareil.
- Achille "aux pieds rapides" possède, néanmoins, une fluidité toute féline, une rapidité légèrement supérieure à la moyenne. Laissez lui une lance ou un glaive dans les pognes, il est d'une efficacité déconcertante. Ses faits d'armes parlent pour lui.
- Il a apprit la médecine, la chasse, la musique et l'art de la rhétorique auprès de Chiron le centaure. Autant dire qu'il est extrêmement bon en survie, le pote de camping à choisir, c'est lui.  

Physique & Caractère

Parfois... On présente les héros comme des créatures inhumaines, sans reproches et profondément bons. Du moins... C'est le cas de certains bouquins qu't'as lu, parce que, aussi surprenant que ça puisse paraître, tu sais lire, t'as même été particulièrement bien élevé, après tout... T'es un prince. Si à une époque, t'avais la candeur et la naïveté de la jeunesse, dix ans de guerre ont tué l'homme que t'aurais pu être.

T'es égoïste, et tu l'as jamais caché. A la base... T'avais pris part à cette putain de guerre, pas parce que tout ça te concernait vraiment. T'en as jamais rien eu à foutre de la belle Hélène. T'avais ta p'tite prophétie à ton nom. Elle parlait d'une éternité à marquer les mémoires. Tu mourrais jeune... Mais t'aurais ton nom sur toutes les lèvres, tu deviendrais un héro. Si tu n'y prenais pas part, si tu te sacrifiait pas... T'étais destiné à une vie entière dans l'anonymat le plus total. Et c'était pas s'que tu voulais. Non... Achille rêvait de gloire, de victoire. T'aurais pas dû. S'qu'on est con parfois.
Enfin... Si tu devais te décrire... T'es un peu du genre "sans empathie". P't'être un héritage de la déesse qui t'sers de mère. T'as jamais été du genre sensible, bienveillant. T'as toujours pensé qu'à ta gueule, et c'est encore plus vrai depuis qu't'as tout plaqué, que t'as quitté ton univers pour ton compagnon. T'as renoncé à ton histoire, à tes rêves de gloires.

T'as une force assez impressionnante, t'as passé ta vie à te battre pour survivre, ça t'as filé une certaine force autant physique que psychologique. Pour le reste... T'es quelqu'un d'organisé, de méthodique. Militaire dans l'âme, t'as été éduqué par le meilleur. Mais tu restes un p'tit con bouffi d'orgueil, de fierté, c'est d'ailleurs ce qui a failli te coûter ta moitié.
Émotions à fleurs de peau, tes colères et coups de sangs sont légendaires, tes pleurs sont sincères. En ce moment... T'arrive pas à apaiser le feu d'la colère qui te consume. Explosif, tu pars au quart de tour sans forcément réfléchir. Tu supportes pas qu'on te manque de respect, qu'on te sous estime. Et c'est sans doute ce qui t'as foutu dans pas mal d'emmerdes. T'es brutal, t'as tendance à frapper autrui avant d'poser plus des questions. Enfin... ça c'est avec tout le monde sauf Patrocle. Patrocle n'est pas commun. Patrocle... C'est ton compagnon, il te connaît depuis ton plus jeune âge, et c'est bien l'un des rares à ne pas t'avoir mis sur un piédestal. T'es un demi-dieu, certes, mais il veille à ce que tu prennes pas trop la confiance. Quand tu fais un pas de travers, il te fout une p'tite claque à l'arrière de la tête, et t'envoie t'excuser direct. Tu dois bien avouer qu'il fait ressortir le meilleur en toi. Pour lui... Tu pourrais tout abandonner. Tu pourrais tourner le dos à ta si jolie destinée, si il n'est pas là auprès de toi, ça ne t'intéresse pas. T'es doux... Tellement doux avec lui. Comme si il brisait l'armure de guerrier que tu t'es forgé, comme si il voyait le réel toi. T'es sans cesse en train de t'excuser, de te montrer incroyablement docile avec lui. Il pourrait te faire faire n'importe quoi, à n'en pas douter. Tu mesures chaque jour ta chance.

Personne ne pourrait croire qu'avec un aplomb et une telle assurance, tu aurais des séquelles de la guerre à laquelle t'as participé pendant plus d'dix ans. Mais il arrive souvent qu'tu te réveilles en pleine nuit d'un cauchemar. Qu'tu repenses aux gens que t'as buté, au sang qui maculait ta peau, ta belle armure dorée que t'as depuis remisé au placard. Ce qui s'est passé à Troie... C'était pas du joli, et tu l'admets. T'ignores si ils sont tous morts... Tu t'contentes de te rouler en boule dans le noir, chialer un bon coup avant de claironner le lendemain, de repartir d'un bon train. Ne pas montrer que cette guerre a eu une partie de ton âme, c'est l'plus important.

Histoire

C'est un royaume où le vent est chaud, où les rayons caressent tendrement le visage de ses habitants. Un royaume où les plantes sont vivaces, puissantes, odorantes. Un royaume de sens et de chaleur. Pourquoi tu l'as quitté ? Parfois... Tu t'le demande. Mais on fait tous des choix dans la vie.

T'es né dans le royaume de Phtie. C'est une terre prospère, où les mythes rejoignent ta petite réalité. On t'en a raconté des histoires. Mais t'es pas con à bouffer du foin non ? Quand on te raconte que ton peuple descend d'une fourmilière que Zeus s'est amusé à transformer en humains, myrmidons ou pas... T'as des doutes. Quand on te dit que ta mère s'est amusé à te plonger dans les eaux du Styx pour te rendre invincible, tu trouves ça stupide.
Par contre... Quand on te raconte que ta mère a été mariée de force à ton père... Là tu le crois. Tu vois... De temps en temps... Cette femme pâle aux longs cheveux sombres qui auréolent son corps diaphane, elle sort des eaux, pour te voir. Parfois vous marchez sur la plage, t'aimes le contact du sable chaud, les vagues, dans un dernier mouvement d'agonie, te lécher les pieds, petit, tu ramassais les coquillages pour les lui offrir. Tu prenais les plus jolis, à tes yeux d'enfant, les verres, polis par la mer, tu les collectionnaient pour lui en faire des colliers. Mais votre relation a toujours été froide. Ta mère avait l'ambition de te transformer en héro, que tu te démarques assez pour finir par devenir un dieu. Elle avait tout fait pour rendre son gamin invincible. Toi tu rêvais juste d'étreinte, de douceur, mais qu'importe, t'as pas eu ça, et tu t'en portes pas plus mal. Thétis était aimante à ta manière, et tu t'en es jamais plaint. C'est comme ça. Avant même ta naissance, certaines prophéties te tournaient déjà autour de la tête. "Le fils de Thétis sera plus puissant que son père". Sans doute pour ça que Zeus a toujours évité scrupuleusement ta mère. Et c'est une bonne chose.

Tu nais dans ce palais magnifique. Gamin à la cuillère d'argent dans la bouche, t'as les meilleurs percepteurs, mais t'es désespérément seul... Ton père fait venir de multiples gamins, enfants de gens, siégeant au château, mais tous ont ce regard. Cette vénération dans le fond des prunelles. T'es entouré de personnes, mais en même temps si loin... Si loin des autres. Un jour... On t'explique qu'un gamin s'est retrouvé exilé de chez lui, tu sais pas pourquoi. Il est prince lui aussi. Il se présente à toi, gamin maigrichon, timide ? Patrocle, qu'il s'appelle. Tu le regardes sans le voir. Encore quelques bruits de couloirs et tu le verras transformé, tu verras cette même ferveur dans le regard. Alors t'y prête pas plus attention. Les jours passent, et tu remarques ses regards en coin, envieux, plein d'une colère que tu ne comprends pas. Des regards brûlants que tu trouves... Incroyablement rafraîchissants. Votre premier contact est plus que maladroit.

"Patrocle, c'est ça ? Viens avec moi."
Il est intimidé, il ose rien dire, et tu l'prends avec toi, tu t'en sépare plus, il t'accompagne au cours de tes leçons, et bien vite il finit par prendre ses quartiers dans ta chambre, bien trop grande pour toi tout seul. Vous discutez, encore et encore. Et tu sens encore, parfois, ce bouillonnement d'émotions qui émane de lui. Lui qui pense ne rien valoir, lui qui pense être inutile... Mais lui qui ne voit pas en toi le prince, ou le demi dieu. Juste Achille. Il te fait garder les pieds sur terre, Patrocle. Voix de raison... T'as tendance à écouter ses conseils. L'enfant est beaucoup plus mature que toi, comme si il avait vu plus de choses.


Puis vient le moment de partir de Phtie pour un nouvel apprentissage. On t'envoie auprès de Chiron. Un centaure, le plus sage de tous. Immortel. Peut être que t'aurais dû être impressionné, intimidé par la perspective d'être son élève, mais c'était pas ton cas. Ta seule demande avant de quitter ton "chez-toi" ? Que Patrocle vienne avec toi. Tu n'avais pas envie de perdre celui qui te permettais de garder un semblant d'humanité, de celui à qui tu pouvais tout dire... Alors lui aussi... Il s'instruit auprès de ce mentor de premier choix. Vous y restez jusqu'à tes 16 ans, et après toutes ces années ensemble, vient l'amour, les premiers baisers échangés. Tu le trouves beau, il est cette ancre qui te rattache à ce monde, il est celui qui fait de toi un homme meilleur. Il est Patrocle... Ton ami, ton compagnon... Et tu crois bien que jamais personne n'a compté autant que lui compte. T'oublies un moment les prophéties, celles qui disent que tu mourras, soit vieux et oublié de tous, soit jeune et auréolé de gloire.

On vient finalement te chercher. C'est la guerre de Troie. La belle Hélène a été enlevé par Pâris, l'un des princes Troyens, et toi, ainsi que de nombreux autres princes, rois, simples soldats vous alliez vous battre pour récupérer cette femme que vous connaissez même pas. "La plus belle femme" qu'ils disent. Ta mère a bien tenté de t'empêcher de partir, car elle sait que cela sonnera ta fin. Les oracles ont parlés, t'es important pour la finalité de cette guerre, il faut que tu sois présent. Alors tu pars avec Patrocle. Tu sais que tu reverras jamais ton père. Que ta participation à cette guerre signifierait que tu mourrais loin de chez toi. Peut être que ça aurait dû te faire peur, te rendre triste... Mais toi tu t'en fous un peu, tout ça te passe au dessus de la tête, t'es jeune, tu te sens invincible, et putain, tu vas marquer l'histoire. Vous finissez bloqués sur une île. Le vent ne se lève plus, caprice des dieux. Car oui... Ils influent sans cesse sur le déroulement de la guerre, tel des marionnettistes s'amusant de quelques pantins. Tu les entends presque se tirer dans les pattes. Il faudra le sacrifice de Iphigénie, fille d'Agamemnon, l'homme qui s'est déclaré chef des armées grecques, frère de l'époux d'Hélène. C'est une histoire compliqué, c'est un bordel improbable, comme dans chaque royautés. Toujours est-il que cette gamine s'est vue sacrifiée, sous tes yeux. C'était la première mort à laquelle t'assistais. Les images sont encore gravés dans ta caboche vrillée. Parfois, encore, t'y repenses. Une fois la mort semée, vous reprenez la route.

T'aimes bien l'océan, et le trajet dure... Il dure longtemps. T'es à la tête de ton armée de Myrmidons, des hommes fidèles solides. Une fois arrivé au larges de Troie, la guerre commence. Certains des tiens s'amusent à saccager des temples dédiés à Apollon, grossière erreur, le dieu protecteur des troyens n'entend pas rester sans agir.

T'étais jeune et con quand t'arrives. La guerre s'éternise. Dix ans passent. T'es toujours ce p'tit con arrogant. Patrocle est toujours à tes côtés. Mais tu laisses le gamin innocent, naïf, derrière toi. Tu deviens objet de cette guerre, machine utilisée pour massacrer ces personnes que tu connais pas, dont, dans le fond, t'as rien à foutre. Mais... Cette "gloire" dont on t'auréole, elle a quand même un arrière goût amer... La violence qui t'entoure, elle te travaille, et même si tu dis rien, parfois, la nuit, sous ta tente, tu songes à tes actes, à vos actes à tous. Les dieux, vous essuyez soit leurs malédictions, soit leur bénédictions, ils peuvent pas s'empêcher de s'impliquer. Et tous ces morts... Tous ces morts pour une femme. ça te dépasse. Mais vous vous battez depuis tellement longtemps... Qu'il est trop tard pour baisser les bras sans passer pour des faibles. Tu sens à tes côtés, Patrocle qui craint de plus en plus pour tes miches.

"Je perdrais la vie si j'affronte Hector, c'est ce que disais la prophétie. Il ne m'a rien fait, je n'ai qu'à l'éviter... Et voilà."


Et l'histoire... Pourrait s'éterniser ainsi pendant encore des années. Tu profites de la proximité de ton compagnon, pour combien de temps ? Tu l'ignores. Le sang qui te recouvres te paraît désormais banale. Tu déshumanise tes adversaires. Tu détournes les yeux face aux injustices. Tu faisais quoi ici ? Tu l'ignorais. Une énième dispute avec Agamemnon te fait sortir de la tente de commandement. T'en as rien à foutre, sans toi ils sont foutus. Peut importe ce que dit Ulysse, peut importe ce que dit Ménèlas (le frère de Agamemnon) peut importe les morts, les pertes des Achéens, tu t'en fou. Tu boudes sous ta tente. C'était l'humiliation de trop. T'es jeunes, mais pas idiot, ton orgueil piqué à vif s'en remet pas. Ils pensent pouvoir se moquer de toi impunément ? Alors qu'ils aillent se faire voir.

Patrocle te supplie, lui ne supporte plus de voir vos proches mourir. Vos amis revenir blessés. Des amis ? Quels amis ? Les gens ont peur de toi. Ils s'approchent pas trop parce que t'es auréolé de cette aura de "personne importante" et de ce fait... Ils te regardent, mais osent pas te dire deux mots. T'es entouré des tiens, mais t'es tout seul, comme d'habitude.

"Si tu ne fais rien, les troupes vont être totalement démotivés. On vit ensemble depuis dix ans maintenant... Fais un effort Achille. S'il te plaît."


Inflexible, têtu et blessé, il était hors de question que tu accèdes à sa demande, même si tu l'aimes, même si d'habitude tu lui passe tout... Là il est hors de question de laisser les choses aller dans ce sens. Reculer, accepter... C'était la porte ouverte aux humiliations de ce "roi des rois" autoproclamé. Et ça te rendais malade. Le coeur gonflé d'une colère pure, tu secoues la tête, pas la peine d'en parler. Oubliez tout ça, et passez la soirée autour du feu de camp, avec tes hommes, ça te semble être une bonne solution, mais Patrocle insiste. De vous deux... Tu sais pas trop si ce serait pas lui le plus têtu. T'entends des trémolos dans sa voix, tu vois des larmes, perler sur le coin de ses yeux, et toi tu sais qu'elles ont tout à voir avec la peur, la tristesse, le deuil. Les tiennes ne coulent que lorsque tu ressens la colère, t'es trop loin de tout ça. T'es déjà plus mortel. Tu l'as jamais été. Tu sais que toi, tu reviendras pas vivant alors... Dans le fond... Le sort des autres t'importes peu.

"Laisse moi y aller avec ton armure, tes armes. ça motivera les troupes, ils en ont besoin. Mais on ne peut pas les laisser. S'il te plaît."

Tu finis par céder... Tu peut pas lui refuser ça. Et t'entends ta voix grave lui répondre.

"Juste une apparition sur le char, ne te bats pas. Tu passes juste sur le camp de bataille pour les motiver, et moi j'irais parlementer avec Agamemnon."


Les batailles que t'avais perdu... C'était contre lui. Au petit matin, c'est toi qui l'aide à enfiler ton armure. C'était ce que lui avait toujours fait jusqu'à présent. L'odeur du cuir et du métal semble envahir l'espace, le tout couplé à l'odeur de sa peau. T'as parlé à tes soldats, un tour sur le char, et rien d'autre. Tu attache les courroies de l'armure, tu poses doucement le casque sur la tête de Patrocle.

"Promet moi que tu feras attention."
Et pour la première fois de ta vie... C'est l'inquiétude qui brille dans tes prunelles.

Mais tu le laisses partir, avec cette curieuse sensation, ce goût amer dans la bouche, cette angoisse lanscinante au fond de la poitrine, petite voix dans ta tête qui ne se la boucle jamais vraiment. T'es con, t'imagines milles scénarios, mais tu peux rien faire d'autres qu'aller gueuler chez Agamemnon pour qu'on arrête de te prendre pour un moins que rien. Tu reprendras la guerre, oui, mais qu'à certaines conditions. Un brouhaha se fait soudainement entendre dans le camp, les guerriers reviennent, et tu te précipites en dehors de la tente de commandement, voyant passer une civière, Patrocle est dedans. Il semble éprouver des difficultés à respirer et il te semble même voir une plaie au niveau de son abdomen... Tu suis le cortège, questionnant ton armée. T'apprends que finalement il s'est battu, il imitait tellement bien tes mouvements que personne ne s'est apperçu de rien. Il viendra à bout d'un des plus forts guerriers troyens, mais finira par échouer face à Hector. On t'explique ça, mais t'entends rien d'autre que ton coeur qui bat dans tes oreilles, tu te précipite à l'endroit où vous soignez vos blessés, et à son chevet. Sa respiration est sifflante. Tu sais qu'il en a plus pour longtemps. Tes larmes inondes tes joues. Et le sanglot qui t'échappe semble t'écorcher les oreilles, tu serres sa main aussi fort que tu peux. Quand une voix te fait tourner la tête.

"On peut le sauver." Dit Thétis. "Il vous suffit de partir... Quitter la guerre." Sa main osseuse s'ouvre sur une lourde clef en métal, tu la regardes, curieux, avant de froncer les sourcils. Thétis reste une mère, et elle n'a pas envie de voir son enfant mourir. Pas ainsi, pas comme ça. "Pas avant d'avoir tué ce fils de..." Ta mère te lance elle même un regard courroucé. "... Sa mère."

Mais tu n'as pas le temps, te dit t-elle. Soit tu pars avec Patrocle, soit il meurt, définitivement, et tu dois faire une croix sur ton envie de meurtre, sur ta vengeance. Ton choix ? Il est vite fait. En dix ans de guerre, t'as eu le temps de faire le point sur la question, sur ta situation. Tu prends délicatement Patrocle dans tes bras, le porte jusqu'à la plage, où la clef, entre les mains de ta mère, semble ouvrir un portail. Tu pénètres à l'intérieur, pour atterrir dans un endroit... Bien loin de tes jolies plages. Bien moins coloré. Un endroit terne... Gris. Tu te dis que cela pourrait ressembler au tartare. Mais tu fais mine de t'en foutre. De pas y penser. Aujourd'hui t'es plus Achille. T'as changé de nom, incapable de te regarder dans le miroir autrement que sous un alias. T'as jamais eu ta vengeance, et t'en rêve, mais tu peux pas non plus geindre... Patrocle est là. Il est vivant. Et c'est tout ce qui compte. N'est-ce pas ? Vous vivez dans le faubourg. C'est crasseux, miteux, mais t'as vu pire et tu t'accommode bien. Tu offres tes muscles et ta brutalité, en cas de besoin, à qui acceptera de te payer. Parfois t'as un taff sur plusieurs jours, parfois t'as rien... Mais tu fais tout pour occuper tes pensées, afin de ne pas réfléchir, de ne pas te perdre dans quelques pérégrinations hasardeuses.
Qui se cache Derrière l'écran
En réalité je m'appelle : Nebulleuse et j'ai 28 ans. J'ai découvert Untold Stories via Geci et si j'avais un dernière chose à dire avant de commencer, ce serait :  petard J'suis prête à foutre le bordelouh ! (plus sérieusement  Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  506956964 Si je pouvais vous faire juste une proposition d'amélioration : Ce serait d'ajouter deux onglets Trigger Warning dans le profil des joueurs, j'trouve ça rassurant perso (mais quelle chieuse... J'vous aime quand même vous savez ?  Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  3360825396 )
Invité
Mer 9 Fév - 16:08
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Regina Mills
Regina Mills
Regina Mills
Pomme de Reine(tte)
Regina Mills
Messages : 442
Bienvenue officiellement sur le fofo cheers

J'adore ce début de fiche et le personnage qui se dessine déjà sous ta belle plume Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  3660629562 Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  3343265551
Bon courage pour la suite de ta rédaction, j'ai hâte de lire les épopées de notre Papadakiss !

Tu sais où nous trouver si tu as des questions Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  1680802283
Regina Mills
Mer 9 Fév - 16:14
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Fiona Storn
Fiona Storn
Fiona Storn
La Joconde Fiona-Lisa
Fiona Storn
Messages : 665
Bienvenue officiellement sur le forum. Je n'ai pas encore lu le début de fiche mais, ça viendra promis ;p
Fiona Storn
Mer 9 Fév - 16:25
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Lyra McCaffrey
Lyra McCaffrey
Lyra McCaffrey
Cœur recollé à l'Hadèsif
Lyra McCaffrey
Messages : 404
Alors, on attends pas Patrocle ? Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  923169137

Bienvenue officiellement ici, je suis plus que ravie de voir un personnage de la mythologie grecque ! Il nous faudra donc un petit lien ! Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  2934355945
Bon courage pour ce début de fiche qui promet déjà, si jamais tu as des questions, tu sais où les poser ! Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  871341514


Lyra McCaffrey
Mer 9 Fév - 16:30
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Invité
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Invité
Invité
Merci à tous pour vos petits messages petard J'avance doucement mais sûrement
Invité
Ven 11 Fév - 9:22
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Fiona Storn
Fiona Storn
Fiona Storn
La Joconde Fiona-Lisa
Fiona Storn
Messages : 665
Plus que quelques petits détails...

Pas de panique, tout va rentrer dans l'ordre. Il suffit de quelques ajustements pour que tu puisses nous rejoindre et perdre part aux Rps.
Pour te valider, nous aurions besoin que tu rectifies les points suivants :

  • Ta fiche est plaisante à lire. Et nous n'avons rien à te faire modifier. Nous souhaitons juste un petit ajout concernant sa vie sur l'île suite à son arrivée. Dans quelle partie de la cité s'est-il installé par exemple ? Sachant qu'il faut une petite fortune pour la Ville-haute, des moyens correcte pour la Vieille-ville et les pauvres vive dans le Faubourg. J'ai cru voir Mercenaire comme métier. J'suis pas certain qu'on est besoin de Mercenaire sur l'île. Mais dans l'idée, Homme de Main plutôt. ombrelle On a Faustus qui est un riche gangster. Ou peut-être faire le sale boulo d'un des membres du conseil voir même travailler pour l'une des firmes au niveau sécurité. Avec ses sales voleurs que sont les Forban. Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  923169137

    Une fois que ce sera fait, n'hésite pas à reposter dans le sujet afin de le signaler ou de Mp l'admin en charge de ta fiche directement. Il repassera pour une seconde relecture.

  • ✤ Pec : Ta fiche est actuellement gérée par Fiona Storn, réputée pour ses connaissances intarissables sur l'univers de jeu et les backgrounds de nos personnages préférés. Elle est aussi connue pour accepter les pots de vin via des offrandes ou des sacrifices, alors n'hésite pas à la poker pour + de détails.

    Fiona Storn
    Sam 12 Fév - 16:12
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    Invité
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    Invité
    Invité
    Coucou !
    Alors pour Mercenaire, j'ai pas le vocable... Mais j'imaginais surtout un genre de taskrabbit. J'peux mettre homme à tout faire dans l'idée mais j'aime moyen ce terme, mais tu as l'idée, je comptais le jouer comme ça !

    Pour le reste j'ai ajouté quelques lignes à la toute fin sur leur quartier, et son métier un peu plus en détail !
    Je pense avoir fini
    Merci tout plein
    Invité
    Sam 12 Fév - 23:00
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    Fiona Storn
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    La Joconde Fiona-Lisa
    Fiona Storn
    Messages : 665
    C'est validé : Bienvenue parmi nous !

    C'est officiel, tu fais partie de l'aventure !
    Toutes nos félicitations pour ta validation. Maintenant, il ne te reste plus qu'à nous rejoindre pour de folles histoires. Cependant, il y a encore quelques petites tâches à accomplir avant de devenir un personnage de conte à part entière. Laisse-nous te guider..

    Il s'agit d'aller faire valoir ta nouvelle identité nouvellement acquise et pour cela, il te faudra Recenser ton avatar ainsi que ton Personnage de conte car bien que cela puisse arriver parfois, c'est toujours désagréable de se retrouver un jour avec son double par accident. Tu peux également faire valoir ta position et nous renseigner ton activité professionnelle, surtout si celle-ci nécessite des ajustement de lieu, par exemple.
    Nous te conseillons également d'ouvrir ta fiche de liens et ta fiche de Rps : crois-en notre expérience, il vaut mieux être bien entouré avant de se lancer dans ces terres hostiles ! N'hésite pas non plus à rejoindre Notre Discord privé, si ce n'est pas déjà fait, pour ainsi créer de véritables liens et participer à la bonne ambiance du forum.

    Pour ce qui est du reste, tu peux flâner tranquille : on s'occupe du reste ! Tu viens donc de rejoindre avec succès le groupe des Engrenages et ton compte s'est vu crédité de 10 écrous d'or pour ne pas débarquer les poches vides. N'hésite pas à contacter un membre du staff à la moindre question ou requête ! A présent, il ne nous reste plus qu'à te souhaiter beaucoup de plaisir chez nous !

    ✤ La note de Fiona : Je radote un peu ; à cause de mon grand âge ; mais encore une fois, ta fiche fut très plaisante à lire et j'ai hâte de voir ton personnage évoluer sur notre île. Vivement que ton binôme nous rejoigne, qu'on puisse vous voir roucouler tous les deux. Leonidas - Sing, O muse, of the rage of Achilles.  923169137

    Fiona Storn
    Dim 13 Fév - 0:15
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