Histoire
She lives in a farytails.Je me nomme Wendy Moira Angela Darling. Je suis la fille aînée de George et Mary Darling et la sœur de Jean et Michel Darling. Je me souviens que nous avons vécu en Angleterre, dans le Londres du XIXe siècle. Nous étions une famille heureuse et je passais mon temps à raconter des histoires à mes deux petits frères. Nous jouons souvent ensemble et rien ne semblait troubler l'équilibre de notre famille. Pas même cet étranger que j'avais rencontré alors que Nana aboyait dans le salon. C'était un garçon et je supposais qu'il avait approximativement le même âge que moi. J'avais vu qu'il était affamé, alors je lui avais laissé le plateau de brioche pour qu'il puisse manger à sa faim. Nous avons fini par nous présenter. Et il faut dire qu'il avait un nom assez inhabituel. Baelfire, c'est vrai que ce n'est pas très courant.
Sans même en parler à mes parents, j'avais décidé d'héberger Baelfire. Je ne voulais pas qu'il reste livrer à lui-même et qu'il meurt de faim par ma faute. Je l'avais caché dans notre chambre à mes frères et moi. Et, un soir, alors que je lui apportais à manger, mes parents arrivèrent dans la chambre et me demandèrent des explications. Je ne pouvais leur cacher la vérité plus longtemps et leur racontais toute la vérité. Contre toute attente, malgré la réticence de mon père, ma mère accepta sa présence dans notre maison. J'étais heureuse et, le soir venu, je m'empressais de lui raconter l'histoire de l'Ombre qui nous emmenait dans un autre monde. Cette dernière nous faisait voler et c'était comme magique. Cependant, j'avais bien remarqué que cela effrayait Baelfire, et il m'avait fait promettre de ne jamais suivre cette Ombre.
Cela faisait quelques jours que je lui avais raconté cette histoire. Cependant, j'avais très envie de connaître cet autre monde et vivre de nombreuses aventures comme dans mes histoires. C'est pour cela que lorsque l'Ombre se présenta à la fenêtre, je lui pris la main. J'étais bien décidée à partir là-bas et ce que je découvris était tout simplement merveilleux. Je faisais la connaissance des fées et des sirènes. Je restais plusieurs jours à Neverland mais, même si ce monde semblait merveilleux, l'Ombre finit par me dire qu'elle emprisonnait les enfants au Pays Imaginaire et qu'elle comptait emporter un de mes frères la nuit prochaine. J'étais rentrée et, même si pour moi, j'étais partie plus d'une nuit, ce n'était pas le cas dans notre monde. Mais la menace de l'Ombre m'effrayait et je m'empressais de tout raconter à Baelfire qui me promit de ne pas laisser mes frères partir. Et, le soir suivant, l'Ombre était revenue. Mais elle ne prit aucun de mes frères, bien au contraire, Baelfire avait pris leur place.
J'étais effrayée et complètement désemparée. Je me disais que tout cela était peut-être ma faute. Et j'avais envie de ramener celui qui nous avait aidés. C'est pour cela que je retournais au Pays Imaginaire. Et, encore une fois, rien ne se passa comme prévue. J'étais devenue la prisonnière des garçons perdus, mais surtout de Peter Pan. Je ne comptais plus le temps où je restais enfermée dans une cage. Cependant, un jour, Peter vint me sortir de là. Je me demandais si j'étais libre, mais c'était trop beau pour être vrai. Peter avait juste besoin de moi pour piéger un garçon nommé Henry.
Je devais jouer une malade. Et lorsque le garçon arriva, il me demanda tout d'abord pourquoi j'étais loin du camp, ce à quoi je lui répondis que j'étais malade. Je jouais le jeu que Peter m'avait demandé de jouer. Je m'informais sur le fait que j'étais sur l'île depuis très longtemps et que je commençais à être affectée par la perte des pouvoirs de Neverland. Je lui parlais ensuite de Baelfire, son père. Je lui disais que je l'avais connue lorsqu'il était enfant et que c'était quelqu'un de très courageux. Mais je ne pouvais pas trop lui parlé, Peter me l'avait interdit. Alors je demandais à Henry de partir, prétextant que j'avais peur qu'il tombe malade à son tour et que Peter s'occupait déjà de moi. Il me promit alors de revenir juste avant de s'en aller. J'arrêtais de jouer la comédie lorsque Peter arriva. Il me félicita même si je n'étais pas très fière de moi, car je n'aimais pas mentir. Suite à ça, je retournais dans ma cage.
Je rejouais la comédie encore une fois. Mais cette fois, Peter était présent au côté d'Henry. Mais ça ne changeait rien au fait, qu'une fois partie, les garçons perdus me renfermèrent dans ma cage. Je croyais que j'étais condamnée à rester prisonnière. Mais, contre toute attente, je fus surprise de voir une adulte arrivée et me libérer. Cependant, ce qui me surprit le plus, c'est de revoir Baelfire. Pensant que je ne pouvais leur dire la vérité, je mentis à Bealfire, plus connu à ce moment là sur le nom de Neal, à propos du cœur du véritable croyant. Cependant, on m'accusa de mentir et je finis par dire toute la vérité. Je leur disais que j'obéissais à Peter Pan, car il maintenait mes frères en vie et se servait d'eux comme il le voulait dans notre monde. C'est alors qu'ils me dirent que mes frères faisaient confiance à Belle, une fille qui se trouvait dans une ville nommée Storybrooke. Cette femme leur avait faire parvenir la Boite de Pandore et que cet objet magique pourrait vaincre Peter Pan. Bealfire rajouta qu'il me promettait de m'aider à retrouver mes frères et je finis par leur faire confiance. Je les informais que Peter était mourant et qu'il avait besoin du cœur d'Henry pour se sauver et devenir immortel alors que le garçon mourra. Je leur dis aussi qu'ils se trouvaient au Rocher du Crâne.
Nous étions retournés au camp avec les enfants perdus. Et je me sentis mal à l'aise lorsque je vis le corps inconscient d'Henry. Lui qui avait été si gentil avec moi, je l'avais attiré dans le piège de Peter Pan. C'est pour ça que je pris la décision de veiller sur Henry alors qu'ils partaient à la recherche de Peter pour récupérer le cœur du garçon.
It's in her DNA.Le groupe qui m'avait sauvé avait fini par vaincre Peter Pan. Ayant récupéré le cœur d'Henry, nous avons embarqué sur le Jolly Rogers pour nous rendre à Storybrooke. Je savais que, là-bas, mes frères m'attendaient, mais j'avais toujours peur de ne jamais être libre. C'est alors que Clochette était venue me voir pour me rassurer. Elle me disait que l'on était libre et que j'allais bientôt revoir mes frères. J'avais confiance en Clochette et je lui donnais la poussière de fée de la dernière fleur du Pays Imaginaire tout en lui disant que je crois en elle.
Et le Jolly Rogers fini par accoster sur le quai de Storybrooke. Descendant du navire, je voyais Jean et Michel. Ils avaient grandi depuis que j'étais partie et il était difficile de deviner que j'étais leur grande sœur. Quoi qu'il en soit j'étais heureuse de les retrouver et je les ai pris tout de suite dans mes bras. J'étais quand même surprise de voir à quel point ils avaient changé que je leur demandais si c'était vraiment eux. Ce à quoi Jean me répondit que je ne savais pas combien de temps ils m'avaient attendue. Heureuse de les retrouver, je leur présentais Baelfire. Ils étaient heureux de le revoir, mais il fallait rentrer à présent. Nous n'avions plus rien à faire à Storybrooke et Londres nous attendait.
Je pris l'avion pour la toute première fois de ma vie. Ce n'était pas la même sensation que de voler, mais, assise près du hublot, je continuais d'admirer le paysage. Combien de temps j'avais été prisonnière de Peter Pan ? Depuis plus d'un siècle si mes calculs sont exacts. Je n'avais même pas pu dire au revoir à mes parents. Je n'avais même pas pu leur dire à quel point je les aimais avant qu'ils ne partent de ce monde. Mais je ne fus pas dépaysé pour autant. Mes frères avaient gardé notre ancienne maison et ils m'avaient laissé notre ancienne chambre. La vie reprenait son court et j'essayais de me faire à ce nouveau monde. Rien n'était comme avant et il fallait que j'y trouve ma place.
Tout allait pour le mieux. J'étais avec mes frères et je m'étais fait de nouveaux amis à l'école. J'étais heureuse dans cette nouvelle vie. Cependant, ce bonheur ne dura pas éternellement. Quelques jours plus tard, les cauchemars commençaient. J'étais de retour dans ma cage au Pays Imaginaire, Peter Pan me répétant que j'étais à lui, que je ne pourrais jamais partir ni même retrouver mes frères. J'avais fini par hurler tout en me réveillant. Mes frères, alertés, étaient arrivés complètement terrifiés dans ma chambre. Cependant, lorsque je leur racontais mes cauchemars sur le Pays Imaginaire, ils ne semblaient pas plus inquiets que ça, trouvant ça normal vu le temps que j'avais passé là-bas.
Cela faisait maintenant plusieurs mois que les cauchemars se répétaient. J'avais essayé de me persuader que ça finirait par passer. Que tout irait pour le mieux après que j'ai oublié mes cauchemars. Mais je sentais que je commençais à changer. Je n'étais plus si heureuse que cela. Pire encore, lorsque je me rendis chez le coiffeur, je demandais à me teindre en brune. Mes cheveux blonds devinrent sombres et je ne trouvais toujours pas le sommeil. Mais je n'avais plus vraiment besoin de dormir pour voir le fantôme de Peter. Lorsque je marchais dans la rue, il me semblait l’apercevoir quelques mètres plus loin. Je ne dormais plus, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Pire encore, je n'arrivais pas à manger à ma faim. C'est à ce moment que mes frères comprirent le problème. Ils avaient pensé à retourner à Storybrooke, cependant, le numéro que Belle leur avait donné semblait inexistant.
Les mois passèrent et je me retrouvais à l'hôpital. Pour le moment, il n'y avait aucune autre solution à mon problème. Mes frères s'inquiétaient pour moi alors que je continuais à être terrifiée. Je savais que je n'avais pas à l'être, Peter était sorti de ma vie. Pourtant, j'avais l'impression de le voir partout où j'allais, j'avais l'impression qu'il ne me laisserait jamais ma liberté. Les cauchemars continuaient lorsque l'on me donnait des somnifères et j'avais peur, commençant à refuser mes médicaments, arrachant mes perfusions. Et, un jour, mes frères m'emmenèrent de force de cet hôpital et me firent monter dans le premier avion. Ils avaient réussi à avoir des nouvelles de Storybrooke et nous retournions là-bas pour trouver une solution.
Une partie de moi était terrifiée. Je me demandais si ce dernier était toujours en vie, est-ce qu'il se cachait à Storybrooke ? Je ne savais rien, mais je l'entendais toujours me dire que j'étais à lui. Que j'étais comme un oiseau en cage et que je ne pourrais jamais me libérer et faire comme si de rien était. Et nous avions fini par arriver en ville. C'est à ce moment que j'appris la mort de Peter Pan. Je me disais que, maintenant que je savais qu'il était mort, je n'avais donc plus rien à craindre. Que cette certitude me sortirait de mon mal-être. Non. Rien de tout ça ne changea, les cauchemars continuaient et j'avais l'impression qu'ils ne s'arrêteraient jamais.